maladie

Extraits étiquetés avec : maladie

  • Imperfection, insatisfaction

    Bien qu'elle soit généralement traduite par « souffrance », la dukkha est un mot très complexe qui se réfère également à la maladie, à l'inconfort, à l'angoisse, à la déception, à l'attente : en fait, toutes les nuances et variations des états psychiques et physiques imparfaits et insatisfaits.

    Couverture de Bouddhisme et psychanalyse
    page(s) 22
  • Lorsque nous réprimons notre douleur

    Malheureusement, certaines familles adoptent le même genre de fonctionnement [celui de la violence psychologique qu'exercent certains régimes politiques autoritaires]. Par exemple, dans certaines cultures, les pères et toute la société apprennent aux garçons qu'« un homme ne pleure pas ». Dès leur plus jeune âge, les garçons se trouvent contraints de réprimer leurs sentiments, ce qui est une autre forme de violence, plus subtile. La souffrance est le lot de tous les êtres humains. Nous avons tous le droit de ressentir ce que nous ressentons et, au besoin, d'exprimer notre souffrance. Personne ne devrait se voir refuser le droit de pleurer. En refoulant nos sentiments, nous nous exposons à des maladies parfois très graves.

    Lorsque nous réprimons notre douleur, lorsque nous nions sa réalité, c'est une forme de violence que nous nous infligeons. Sur ce plan, la non-violence consiste à rester présent à soi-même, et à reconnaître la réalité de sa souffrance ou de son désespoir. Il ne s'agit pas de lutter contre nos sentiments ou de les refouler. Il faut les reconnaître, les accueillir et les transformer.

    Couverture de Esprit d’amour, esprit de paix
    page(s) 28
  • Notre vie devient réelle

    Nous pouvons nous laisser passivement emporter par des forces et des habitudes que nous nous obstinons à ne pas examiner et qui nous emprisonnent dans des rêves déformants et des cauchemars potentiels, ou nous impliquer dans notre vie en nous éveillant à elle et en participant pleinement à son déploiement, que nous « aimions » ou non ce qui survient à tout moment. Ce n'est que lorsque nous nous éveillons que notre vie devient réelle et que la possibilité de nous libérer de nos illusions, de nos maladies et de nos souffrances individuelles et collectives s'offre à nous.

    Couverture de L’éveil des sens
    page(s) 18
  • Ne pas gaspiller notre chance

    Pour le moment, aussi imparfaite que puisse paraître notre vie, nous sommes dans des circonstances excellentes. Nous avons l'intelligence, des maîtres et des enseignements à notre disposition, et un minimum de penchant pour l'étude et la méditation. Cependant, certains d'entre nous mourront avant la fin de l'année ; et dans les cinq ans à venir, d'autres seront malades et souffriront tant qu'ils auront du mal à se concentrer sur les enseignements bouddhiques, sans parler de vivre en accord avec eux.

    En outre, nombre d'entre nous se laisseront distraire par des activités mondaines – pendant deux, dix, vingt ans ou durant toute leur vie – et n'auront plus le loisir de se libérer de la rigidité de l'égocentrisme.

    Dans l'avenir, il est possible que les circonstances extérieures telles que la guerre ou la violence deviennent si dominantes que nous n'aurons plus le temps pour une introspection honnête. Cela pourrait vraiment arriver. Nous pouvons également tomber dans le piège du confort excessif. Quand la vie semble si agréable, si luxueuse et douillette, il n'y a pas assez de souffrance pour nous éloigner des séductions des plaisirs terrestres. Endormis par l'autosatisfaction, nous devenons indifférents aux maux de nos semblables.

    Le Bouddha affirme que la naissance humaine est idéale, dotée du juste équilibre entre le plaisir et la souffrance. Reste à ne pas gaspiller cette chance.

    Couverture de Il n’y a plus de temps à perdre
    page(s) 22-23
  • Trois niveaux du mal-être

    Ce qui est non satisfaisant (dukkha) peut-être considéré selon trois niveaux. Le premier concerne la vue habituelle négative des états de l'existence : la naissance (le traumatisme de la sortie du ventre de la mère, par exemple), la vieillesse, la maladie, la mort. Le deuxième parle de la difficulté de la relation aux êtres et aux choses (être uni à ce que l'on n'aime pas, être séparé de ce que l'on aime, ne pas avoir ce que l'on désire). Le troisième s'applique à une explication des éléments de toute expérience humaine (marqué par l'activité de saisie, de rejet ou d'aveuglement). [Thierry-Marie Courau]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 26
  • Souffrance, maladie, épreuve

    La souffrance est un état humain, un état intérieur, un état de l'âme (si tant est que ce terme ait encore quelque valeur dans un monde chimique, neurologique et technologique) et la réduire à une maladie revient encore une fois à court-circuiter l'épreuve, c'est-à-dire les chances de découverte, d'exploration et de questionnement.

    Abordée de façon initiatique (initier veut dire « commencer » : c'est un départ, un voyage qui ne finit pas), une difficulté est susceptible de provoquer un éveil, une prise de conscience et un changement important ou radical dans son existence. L'épreuve n'a pas pour sens la souffrance (ça, c'est le dolorisme, le masochisme sur quoi s'établit le pouvoir des religions et avec quoi jouent toutes les manipulations mentales), mais elle fait toucher en soi à des dimensions insoupçonnées, elle permet d'acquérir ou de développer des qualités et des vertus telles que le courage, la patience, la force, l'endurance, la bienveillance  et l'humilité…

    Couverture de L'esprit de solitude
    page(s) 28
  • Négligence des richesses intérieures

    [L]e temps et les efforts que les gens consacrent à accumuler et à préserver leurs richesses matérielles ou « extérieures » leur laiss[ent] très peu l'occasion de cultiver leurs « richesses intérieures » – des qualités comme la compassion, la patience, la générosité et l'équanimité. Ce déséquilibre rend les gens particulièrement vulnérables quand ils sont confrontés à des problèmes sérieux comme le divorce, les maladies graves et les douleurs chroniques, d'ordre physique ou émotionnel.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 21
  • Une nouvelle vie toujours en train de grandir

    Que notre souffrance soit due à un cancer, un divorce, un deuil ou un conflit, « celui qui sait » comprend que c'est uniquement dans le présent que nous pouvons guérir. « Celui qui sait » a le courage de reconnaître comment sont les choses et d'en prendre soin, d'aimer et d'avoir confiance, quoi qu'il advienne. Derrière toute maladie, perte et mort, « celui qui sait » voit la réalité plus large. La sagesse sait que, même si nous avons peut-être le sentiment que notre vie ou celle de quelqu'un d'autre s'achève, une nouvelle vie est toujours en train de grandir en nous et autour de nous.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 22-23
  • Celui qui sait

    Si, alors que vous êtes en pleine crise, vous tenez votre attention éveillée, vous allez commencer à sentir en vous-même une conscience témoin, une présence pleine de sagesse, que l'on pourrait nommer « celui qui sait ». Cette « présence connaissante », c'est la conscience elle-même, et elle est là, en vous, à chaque instant de votre vie, même lorsqu'elle semble avoir complètement disparu. Même dans les moments les plus pénibles d'une maladie ou d'un deuil, dans vos dépressions et chagrins les plus profonds, lors de vos peurs et défis les plus graves, celui en vous qui sait veille toujours, calme et lucide. Il est dans l'acceptation de l'événement. Au-delà de la situation immédiate, il perçoit quelque chose de beaucoup plus vaste.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 20-21
  • La tourbe des menus maux

    Sur la Voie de la technique, les illusions du Moi, par lesquelles nous croyons pouvoir masquer nos angoisses et maintenir un pseudo-confort physique et intellectuel, seront nécessairement bousculées. La Voie de la technique est un chemin de vérité. L'homme devient sage lorsqu'il accepte la maladie, lorsqu'il accepte la vieillesse, lorsqu'il accepte la mort et qu'il accepte ce que Montaigne appelle « la tourbe des menus maux ».

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 21-22
  • Entrer en vie

    Oui, ma maladie ouvre des espaces inattendus pour beaucoup d'autres et tant pour mes plus proches que pour les amis d'âme et de cœur. C'est incroyable. Une force semble se réveiller qui leur dit : désormais il n'y a plus à tergiverser ni à faire antichambre : il faut entrer en VIE et sur l'instant !!!

    Couverture de Derniers fragments d’un long voyage
    page(s) 24
  • Malade pour rester centré sur soi

    Oui, ma maladie est peut-être la justification parfaite qui me permet de rester accroché à mon triste sort et de demeurer centré sur moi-même.

    Couverture de La guérison du cœur
    page(s) 241