confusion

Extraits étiquetés avec : confusion

  • L’au-delà de la souffrance

    [L]'au-delà de la souffrance [est] un état de liberté complète obtenu lorsque l'on s'est affranchi des conditionnements du saṃsāra et de leurs causes. C'est la cessation définitive du saṃsāra, mais non un retrait passif hors du monde. C'est en effet le fruit d'une pratique énergique, qui consiste à adopter une conduite éthique irréprochable à l'égard de tous les êtres –  la discipline ; à dompter son esprit par la méditation qui consiste à apaiser pensées et passions pour accéder à la vision claire de la réalité ; et à développer la sagesse, laquelle dissout l'illusion du « soi » et la croyance à l'existence réelle des phénomènes qui nous entourent.

    Quand une telle pratique porte ses fruits, le karma résiduel s'épuise, les « actes  ne sont plus créateurs de conditionnements à venir, et le rideau de l'illusion samsarique s'écroule pour laisser place à la vision du réel dénué de toute surimposition. Ainsi, le monde n'est ni bon ni mauvais, ni saṃsāra ni nirvāna. C'est le regard ignorant que nous portons sur lui ainsi que nos actes (karma) qui conditionnent la forme douloureuse que ce monde revêt pour nous. [Philippe Cornu]

    Couverture de Vingt clés pour comprendre le bouddhisme
    page(s) 34
  • La réalité une, divisée et fantasmée

    [D]ans le cours habituel des choses (saṃsāra), les signes distinctifs (lakshana) de l'image sensorielle objective sont aussitôt oblitérés par une computation avec les données subjectives, et donc teintés par les impressions psychiques. C'est lors de cet instant second de discrimination, qui fait intervenir une connaissance appropriatrice dont le fonctionnement implique le filtre binaire de désirs et aversions, qu'apparaît le moi. La réalité une est alors divisée et fantasmée comme un «  moi ici » et un « monde là-bas ».

    Couverture de Zen et connaissance
    page(s) 20
  • Quatre axes du mal-être

    Premièrement, nous aimons le plaisir ; nous y sommes attachés. À l'inverse, nous n'aimons pas la douleur. Deuxièmement, nous aimons les louanges et y sommes attachés. Nous tâchons d'éviter la critique et les reproches. Troisièmement, nous aimons la gloire et y sommes attachés. Nous n'aimons pas la honte et essayons de l'éviter. Enfin, nous sommes attachés au gain, à l’obtention de ce que nous désirons. Nous n'aimons pas perdre ce que nous possédons.

    Selon cet enseignement très simple, c'est l'immersion dans ces quatre couples d'opposés – plaisir et douleur, perte et gain, gloire et honte, louanges et reproches – qui nous maintient englués dans la souffrance du saṃsāra.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 73 (8 - Les huit dharmas de ce monde)
  • La graine de l'éveil

    Le nirvāna signifie la stabilité, la liberté et la cessation du cycle de la souffrance (saṃsāra). L'Éveil ne vient pas de l'extérieur ; ce n'est pas quelque chose qui nous est donné, pas même par un bouddha. La graine de l'Éveil est déjà dans notre conscience. C'est notre nature de bouddha – la qualité inhérente de l'esprit éveillé que nous possédons tous et qui a seulement besoin d'être nourrie.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 40
  • Transmission des graines négatives

    Le saṃsāra est le cycle de la souffrance, le monde de ceux qui vivent dans l'ignorance. Il est difficile de s'extraire de ce cycle. Nos parents ont souffert et ils nous ont transmis les graines négatives de cette souffrance. Si nous ne reconnaissons pas et ne transformons pas les graines négatives dans notre conscience, nous les transmettrons à nos enfants. Cette transmission constante de peur et de souffrance actionne le cycle du saṃsāra.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 39
  • Saisissons notre chance

    Nous avons eu la chance de naître en tant qu'êtres humains dans un monde où un bouddha est venu pour enseigner le dharma. Nous avons rencontré un maître spirituel authentique et reçu ses enseignements. Nous sommes physiquement et mentalement aptes à pratiquer ses instructions.

    Il nous appartient donc de décider de notre avenir : allons-nous gravir le chemin de la libération avec la détermination d'établir tous les êtres au niveau suprême de l'Éveil ? Ou allons-nous nous enfoncer plus profondément encore dans le labyrinthe du saṃsāra, d'où il est si difficile de s'échapper ?

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 19-20
  • Tous profondément reliés les uns aux autres

    Qui sort du saṃsāra ? En vérité, contrairement à ce que nous percevons, nous ne sommes pas des gouttes d'eau autonomes, indépendantes les unes des autres. Nous ne pouvons retirer une gouttelette et laisser les autres derrière, parce qu'en fait, nous sommes tous intensément et profondément reliés les uns aux autres.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 48
  • Ne pas chercher à atteindre le nirvāna

    L'attitude requise dans cette pratique n'est pas de chercher à atteindre le nirvāna, mais plutôt de comprendre le mécanisme du saṃsāra, son fonctionnement et sa relation avec nous. Quand le tableau complet du saṃsāra a été vu et son mécanisme entièrement compris, le nirvāna devient superflu. Dans ce qu'on appelle l'état illuminé, saṃsāra et nirvāna sont tous deux libérés.

    Couverture de L’aube du tantra
    page(s) 44