dharma

Extraits étiquetés avec : dharma

  • Sauter hors du nid

    L’idée de base du refuge, c’est qu’entre la naissance et la mort, on est seul. Par conséquent, chercher refuge dans le bouddha, le dharma et le sangha ne signifie pas que l’on trouve consolation en eux, comme un enfant le trouverait en papa-maman ; c’est plutôt l’expression fondamentale d’une aspiration à sauter hors du nid, qu’on se sente prêt à le faire ou non, à franchir ses rites de passage et à être un adulte qui n’a pas besoin de tenir la main d’une autre personne.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 136 (13 - Chercher refuge)
  • Un art de vivre

    Le dharma, c'est la loi de la Nature, une loi universelle. La nature de la colère, c'est de vous rendre malheureux ; celle de l'avidité, de vous rendre malheureux : toute cela relève de la loi de la Nature. Si, comme le Bouddha, vous la comprenez à votre tour, vous vous mettrez alors à vivre une vie meilleure, car en vivant en harmonie avec cette loi, vous échapperez à la souffrance.

    De ce point de vue nous pouvons dire que le bouddhisme est un mode de vie, un code de conduite. Un mode de vie aisé à pratiquer, qui nous apprend comment vivre en paix et harmonieusement, et n'engendrer que paix et harmonie pour autrui.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 43
  • Le bouddhisme n'est pas une croyance, mais une pratique

    Si l'on crée une secte autour des enseignements du Bouddha, si l'on développe une foi aveugle en cet enseignement, si on en fait l'objet d'un culte, ou une philosophie, c'est alors que les difficultés se présentent.

    Le Bouddha enseigne le dharma, il n'établit pas une religion. Cela ne l'intéresse pas non plus de créer une secte autour de lui. […] Peu lui importe que des milliers de gens dans le monde se mettent à se dire bouddhistes, ce n'est pas le but de son enseignement. Mais s'ils se mettent à pratiquer sīla, samādhi, prajñā, alors oui, son enseignement a commencé à porter ses fruits.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 28-29
  • Allons-nous dans la direction du dharma ?

    Plus nous connaissons le dharma, plus nous sommes en mesure de voir si nous sommes en harmonie avec la direction qu'il propose. Il n'y a aucune raison de nous blâmer si nous n'y parvenons pas, mais le moins que nous puissions faire, c'est connaître cette direction et être conscients que nous nous en éloignons.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 54
  • Le maître donne à désapprendre

    Dans la proximité des cœurs, le maître apparaît comme un témoin : il est la preuve que le dharma n'est pas un simple mot, qu'il s'incarne dans la vie d'un homme ou d'une femme. Pour qui sait le découvrir enfin, le maître n'enseigne que par convention, il donne plutôt à désapprendre. Le maître dévoilé dans ses multiples dimensions, l'étudiant est alors prêt à s'engager dans la voie du disciple, acceptant même que sa seule présence défasse toutes les stratégies de l'ego.

    Couverture de S’asseoir tout simplement
    page(s) 18
  • La question doit se fondre dans l'être du questionnant

    Lorsque nous sommes sur le plan spirituel, la vie morale coule de source, mais la discipline morale et l'intellection ne nous amèneront jamais à la vie spirituelle. Il faut transcender la division sujet-objet de l'existence.

    Comment atteindre cette réalité transcendante ? Cela arrive lorsque la personne et l'enseignement, ou le questionneur et la question, sont en unité. Tant que le Bouddha avait cette question en face de lui, tant qu'il la tenait en dehors et séparée de lui, comme si elle pouvait être résolue par des moyens extérieurs, elle ne pouvait pas être résolue. La question vient du questionnant. Mais lorsqu'elle est posée au-dehors, le questionnant se met malencontreusement à penser qu'elle existe comme quelque chose d'extérieur à lui. La question trouve sa réponse uniquement lorsqu'elle se fond dans l'être du questionnant.

    Couverture de Derniers écrits au bord du vide
    page(s) 60-61
  • Étudier et expérimenter

    Le bouddhisme n'est pas réductible aux seuls enseignements du Bouddha, il est le Bouddha lui-même. En conséquence, pour comprendre le bouddhisme, il faut non seulement connaître les enseignements du Bouddha mais aussi faire l'expérience de ce que le Bouddha a expérimenté. Sous ce rapport le bouddhisme diffère des autres religions.

    Couverture de Derniers écrits au bord du vide
    page(s) 57-58
  • Saisissons notre chance

    Nous avons eu la chance de naître en tant qu'êtres humains dans un monde où un bouddha est venu pour enseigner le dharma. Nous avons rencontré un maître spirituel authentique et reçu ses enseignements. Nous sommes physiquement et mentalement aptes à pratiquer ses instructions.

    Il nous appartient donc de décider de notre avenir : allons-nous gravir le chemin de la libération avec la détermination d'établir tous les êtres au niveau suprême de l'Éveil ? Ou allons-nous nous enfoncer plus profondément encore dans le labyrinthe du saṃsāra, d'où il est si difficile de s'échapper ?

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 19-20
  • La compassion seule ne suffit pas

    Quand nous pensons à tous ces êtres, nos parents, qui errent depuis si longtemps comme des aveugles égarés dans une vaste plaine, nous ne pouvons que ressentir une immense compassion.

    Mais la compassion seule ne suffit pas. Tant que notre esprit est limité par l'attachement, nous pouvons leur donner de la nourriture, des vêtements, de l'argent, ou simplement de l'affection, mais nous ne leur apporterons, dans le meilleur des cas, qu'un bonheur temporaire et limité.

    Ils ont besoin d'une aide autrement efficace. Aussi devons-nous trouver le moyen de les délivrer définitivement de la souffrance, et nous n'y parviendrons qu'en mettent en pratique les enseignements du dharma.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 16