aversion

Extraits étiquetés avec : aversion

  • L'impression de ne pas être assez bien

    S’il y a en nous le désir de nous changer, c'est que nous avons l'impression de ne pas être assez bien. Ce désir provient d'une agression envers soi-même, de l'aversion envers son esprit, sa parole ou son corps actuels.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 138-139 (16 - Abandonne tout espoir de fruit)
  • Motivation de l'ermite (suite)

    L'ermite ne se désintéresse nullement du sort de l'humanité, mais se rend compte que dans la situation qui est la sienne, il est non seulement incapable d'accomplir le bien d'autrui, mais il est aussi impuissant à construire son propre bonheur. Sa motivation essentielle est donc de se transformer lui-même pour mieux transformer le monde.

    Pour ce faire, il doit impérativement consacrer un certain temps à engendrer en lui-même la force et la liberté intérieures qui sont indispensables pour faire face avec confiance, sagesse et sérénité aux aléas de l'existence et pour contribuer de manière éclairée au bien-être d'autrui.

    L'ermite commence donc par comprendre que le bonheur authentique ne dépend pas fondamentalement des conditions extérieures mais de la transformation de son esprit et de sa manière de traduire les circonstances de l'existence en bonheur ou en mal-être. Il comprend que tant que l'on ne s'est pas débarrassé de la haine, de l'obsession, de l'orgueil, de la jalousie et des autres toxines mentales, il est aussi vain d'aspirer au bonheur que de souhaiter la fin de ses brûlures sans retirer sa main du feu.

    Contrairement aux apparences, la motivation de l'ermite bouddhiste est fondée sur l'amour altruiste et la compassion. Son but est clair : se rapprocher de l'Éveil afin de devenir capable de remédier aux souffrances du monde.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Motivation de l'ermite

    En dehors de la manne spirituelle qu'il en retire, en quoi [un ermite] peut-il contribuer au bien de la société humaine ?

    Pour répondre […], il convient de considérer la motivation de l'ermite. Le déclic initial est généralement provoqué par un sentiment de lassitude et d'insatisfaction à l'égard des préoccupations ordinaires de la vie quotidienne : le gain et la perte, le plaisir et le déplaisir, la louange et la critique. Il ne s'agit pas pour l'ermite de renoncer à tout ce qui est bon dans l'existence, mais aux causes de la souffrance qui sont enfouies dans son propre esprit : l'agressivité, la confusion, l'avidité, l'arrogance et la jalousie.

    Couverture d'Un voyage immobile
    page(s) Introduction
  • Résister c'est entretenir

    Résister à des circonstances non désirées, c'est leur donner le pouvoir de rester en vie et en pleine forme pendant fort longtemps.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 102 (11 - Vaincre la résistance)
  • Trois principaux poisons de l'esprit

    Dans les enseignements bouddhistes, on appelle cette chose confuse kleśa, mot sanscrit qui signifie poison. En ramenant le tout à sa plus simple expression, il y a trois poisons principaux : la passion, l'agression et l'ignorance. On peut en parler de différentes manières – par exemple : désir véhément, aversion et je-m'en-fichisme. Les dépendances de toutes sortes appartiennent à la catégorie du désir véhément, qui consiste à vouloir, vouloir et vouloir encore – c'est que nous devons en arriver à une sorte de solution. L'aversion inclut la violence, la rage, la haine et toutes sortes de sentiments négatifs, aussi bien que l'irritation policée. Et l'ignorance ? De nos jours, l'ignorance c'est le plus souvent la tendance à nier la réalité.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 46-47 (5 - Le poison comme remède)
  • Aspirer le mal-être et souffler le bien-être

    Habituellement, on essaye d’éviter de se sentir mal, et quand on se sent bien, on voudrait que cela dure toujours. Dans le tonglèn, au contraire, on a non seulement la volonté d’aspirer ce qui fait mal, mais on veut aussi expirer ses sentiments de bien-être, de paix et de joie. On consent à s’en déposséder, à les partager.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 120 (12 - Donner et recevoir)
  • L'heure de méditation

    Ce qui m'aide, c'est la pratique d'une heure de méditation par jour. Pendant cette heure-là, je regarde passer les idées telles qu'elles se présentent en mon esprit sans refuser ni m'agripper à aucune d'elles.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 94
  • Juste observer

    Si vous trouvez la sensation agréable, alors seulement vous engendrez de l'avidité ; si vous la trouvez désagréable, alors seulement vous engendrez de l'aversion.

    Contentez-vous d'observer, ne faites rien d'autre ; ne faites qu'observer et vous changerez le comportement habituel de votre esprit.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 42
  • Le mal-être : sensation, réaction (avidité ou aversion)

    Comprenez cette loi : il n'y a pas un instant sans qu'une sensation apparaisse ; dans chaque partie du corps, des sensations apparaissent. Elles sont soumises au changement, leur apparition est toujours suivie de leur disparition, cependant à cause de votre ignorance, parce que vous n'avez pas conscience de cette impermanence, vous ne cessez d'y réagir. Si elles sont agréables, vous réagissez avec avidité (rāga), si elles sont désagréables, vous réagissez avec aversion (dveṣa). Ainsi faites-vous la vie durant, et vous créez souffrance après souffrance, vous ne cessez de multiplier vos souffrances.

    Couverture de Trois enseignements sur la méditation Vipassana
    page(s) 36
  • Racines du mal-être et du bien-être

    Le cœur et l'esprit des gens contiennent généralement une quantité égale de fleurs et de mauvaises herbes. Nous sommes nés avec les trois racines du mal : l'avidité, l'aversion et l'ignorance de la réalité ; et avec les trois racines du bien : la générosité, la gentillesse et la sagesse. N'est-il pas judicieux d'essayer de se libérer des trois racines qui engendrent tous les problèmes, toutes nos expériences et réactions douloureuses ?

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 55
  • L'attachement au moi-moi-même-et-encore-moi

    C'est parce que nous sommes profondément attachés à notre corps, à notre esprit, à notre nom, que nous efforçons sans cesse d'écarter ce qui est déplaisant et de prolonger ce qui est agréable. Ce processus d'attachement conditionne l'apparition de la souffrance.

    Couverture de Le trésor du cœur des êtres éveillés
    page(s) 22
  • Tout est dans l'intention

    Peu importe que notre acte semble vertueux à première vue ou qu'il ne cause aucun mal. Si l'intention sous-jacente est teintée d'ignorance, d'aversion, de colère, de haine, ou d'avidité et de désir (et cela englobe une grande partie de ce que nous faisons, pensons et disons), alors l'action est fondamentalement malsaine.

    À l'inverse, toute action motivée par l'opposé de ces trois racines, à savoir absence d'ignorance, l'absence d'aversion et l'absence d'avidité, c'est-à-dire le discernement, l'amour, la bonté, la générosité, et un sens de renonciation intérieure ou de détachement, sera saine. Non seulement les résultats de ces actes dans le futur seront bons, mais l'accomplissement de tels actes va aussi purifier notre esprit.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 54
  • Trois nœuds émotionnels fondamentaux

    Selon le bouddhisme, il existe trois nœuds émotionnels fondamentaux : passion-désir, haine-aversion, confusion-aveuglement. Ces noms leur sont donnés selon leurs manifestations samsariques, mais ils contiennent des possibilités latentes de transformation. Ils ont une relation mutuelle particulière. La confusion mentale quant à la nature de ce qui se passe ne peut exister sans entraîner les extrêmes de la passion et de l'aversion. Mais passion ou aversion ne peuvent entrer en jeu sans la présence de la confusion fondamentale. Passion et aversion sont des énergies émotionnelles déformées par l'absence de précision qu'est cette confusion fondamentale.

    Couverture de L’aube du tantra
    page(s) 57