méditer

Extraits étiquetés avec : méditer

  • Nous laisser de l'espace

    Nous pouvons toujours nous asseoir pour méditer et nous laisser de l'espace pour que tout et n'importe quoi puisse se produire.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 48 (5 - Il n'est jamais trop tard)
  • Revenir dans le présent vivant

    [M]éditer c'est revenir dans le présent vivant en s'inscrivant dans « un corps et une âme » et redonner ainsi droit à l'être – comme ce qui est irréductible à du calculable mais doit être éprouvé dans l'ici et maintenant.

    Couverture de La méditation
    page(s) 12
  • Exercer son esprit à être plus présent

    La méditation est à l'esprit ce que la gymnastique fut, au début du XXème siècle, pour le corps. […]

    Méditer consisterait, à une époque qui connaît un déficit structurel d'attention – entraînant les conséquences que nous connaissons : stress, dépression, hyperactivité, état d'angoisse chronique  –, à exercer son esprit à être plus présent.

    Couverture de La méditation
    page(s) 9
  • Habiter pleinement la vie

    En sanscrit, [la méditation] se nomme bhavana. Le terme est usité dans le langage de l'agriculture pour désigner le fait de « cultiver » la terre. Il désigne par extension la culture de l'esprit : c'est-à-dire libérer celui-ci de ses impuretés et de ce qui le trouble.

    Mais essayons d'aller plus loin. Bhava est un nom possible de l'être que l'on retrouve par exemple dans l'anglais to be (être) et dans l'allemand ich bin (je suis). Il désigne le sens de l'être lorsqu'il se déploie en existence. Bhava ne désigne pas un simple état mais cette activité  tout à fait singulière qu'on appelle exister ou même vivre. Certains sanscritistes établissent un rapport étymologique possible entre le grec bios (vie) et le sanscrit bhava. Méditer, compris à partir de bhavana, signifie habiter pleinement sa vie, créer un lien de familiarisation avec son être, cultiver son existence.

    Il existe enfin une autre acception de bhava, bhavam kri, qui veut dire éprouver, faire l'épreuve de quelque chose. Or tel est bien le cœur même de la méditation qui consiste à faire l'épreuve de la vérité de notre être.

    Couverture de La méditation
    page(s) 8
  • Prendre en garde, recueillir

    Le mot [méditation] vient du latin meditari, dérivé de mederi, qui signifie prendre soin (et que l'on retrouve dans notre mot « médecin »). Or, dans la méditation telle que l'entend la tradition bouddhique, il s'agit bien de prendre soin. Comment ? Par un souci d'attention. Le mouvement de la méditation repose sur le constat que, au moment où je porte attention à une expérience ou à un phénomène, il est pris en garde, recueilli.

    Couverture de La méditation
    page(s) 7
  • Simplement de s'ouvrir à ce qui est

    [L]a méditation dont il est ici question n'est pas du tout une réflexion sur un thème donné, mais un exercice délibéré d'attention à ce qui se passe moment après moment, dans le présent vivant – sans aucune attente ou conception. Il s'agit simplement de s'ouvrir à ce qui est, en le laissant être tel qu'il est.

    Couverture de La méditation
    page(s) 6-7
  • Au début, vous imaginez méditer

    [A]u début, décider de s'essayer à la méditation, c'est croire que l'on sait de quoi il retourne. Et même lorsque vous débutez dans la pratique, vous ne méditez pas réellement, vous imaginez seulement que vous le faites. Au départ tout cela repose donc sur la confusion, et cette confusion est acceptée comme partie du sentier. Puisque la situation est très ouverte et non organisée, c'est comme si vous vous lanciez dans un territoire inconnu. Beaucoup trouvent cela très effrayant.

    Couverture de Regards sur l’Abhidharma
    page(s) 4
  • Habiter notre corps

    [T]el est l'enjeu simple mais exigeant de la pratique de la méditation : habiter notre corps.

    Le mouvement est déconcertant car il ne s'agit pas de réussir à faire quelque chose, mais plutôt de faire attention à tout ce que nous ressentons. D'« être » notre corps.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 19-20
  • Travailler avec nos blessures

    [La méditation] offre une formidable espérance : nous pouvons travailler avec nos difficultés, notre désespoir, nos découragements et nos blessures. Nous ne sommes jamais tout à fait prisonniers de notre passé et de notre histoire.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 15
  • La vie nous anime

    [Dans la méditation, i]l ne s'agit pas de chercher à tout contrôler, ni d'apprendre à mieux « gérer » nos affects, mais de découvrir que la vie nous anime, qu'une intelligence et une confiance existent d'elles-mêmes.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 14
  • Attention au moment présent

    [Le] pouvoir [de la méditation] n'est pas celui d'une formule magique à appliquer mais vient d'un effort d'attention au moment présent conscient, délibéré et désintéressé.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 10
  • L’art d’être humain

    La méditation est l’art d’être humain par excellence. Elle ne s'adresse pas à des personnes douées de capacités particulières mais à chacun de nous.

    Exactement tels que nous sommes.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 8
  • « Méditer » n'existe pas

    [S]elon la philosophie du Bouddha, il n'y a pas de verbe « méditer ». Il y a seulement un substantif, « méditation ». Il n'y a pas de méditer. On ne médite pas, on est dans un état de méditation. […]

    « Méditation » est un nom qui dénote que vous êtes déjà dans un état de méditation. Alors que « méditer » donne l'impression d'une activité qui prend place tout le temps, que l'on médite sur ceci ou sur cela : on se concentre sur la lueur vacillante d'une bougie, on observe la combustion d'un bâton d'encens, on écoute son pouls, son rythme cardiaque, on écoute les résonances de sa récitation mantrique mentale – quoi que ce soit.

    Couverture de Le chemin est le but
    page(s) 16
  • Nous démasquer

    La pratique de la méditation est une façon de nous démasquer, de nous dépouiller de toutes nos illusions, et c'est aussi une façon de mettre au jour les subtilités de l'intelligence qui existe en nous.

    Couverture de Le chemin est le but
    page(s) 15
  • Juste être tel que tu es

    Après toutes ces années où, à l'école, j'étais sans cesse confronté au principe selon lequel il est toujours possible de faire mieux et que chaque travail doit être évalué et critiqué, voilà que l'on me proposait une tâche qui ne demandait aucune compétence. Mon sentiment de n'être jamais à la hauteur était comme court-circuité à la racine. Méditer, je le découvrais, consistait simplement à être comme j'étais en y portant attention. Il ne fallait rien chercher à réussir, mais simplement reconnaître ce qui est. C'était un profond soulagement. […A]vec la méditation, il s'agissait que chacun, quel qu'il soit, ait le droit d'être comme il est.

    Couverture de Frappe le ciel, écoute le bruit
    page(s) 19
  • Un acte gratuit

    [La méditation] est l'unique activité humaine, accomplie systématiquement et volontairement, par laquelle nous ne devons ni rechercher un résultat ni nous perfectionner – seulement être conscients. C'est sans doute cela qui en fait la valeur. Peut-être avons-nous tous besoin de faire un acte gratuit ?

    Mais il n'est pas tout à fait correct de dire que la méditation relève du « faire ». C'est plus un état qu'une action. Quand nous comprenons que « tout est là », nous pouvons abandonner le passé et l'avenir et nous éveiller à ce que nous sommes maintenant, dans le moment présent.

    Couverture de Où tu vas, tu es
    page(s) 32-33
  • Être soi-même et mieux se connaître

    La méditation aide simplement à être soi-même et à mieux se connaître.

    Couverture de Où tu vas, tu es
    page(s) 15
  • Vivre hors de tout conflit

    La méditation consiste à découvrir une manière de vivre exempte de tout conflit. Il ne s'agit pas de fuir, de partir dans de formidables expériences mystiques, mais de mettre véritablement au jour, dans la vie quotidienne, une manière de vivre dans laquelle l'esprit ne soit jamais même effleuré par le conflit.

    Et cela ne peut avoir lieu que lorsque vous comprenez vraiment – avec votre cœur, votre esprit, votre raison, avec tout ce que vous avez en vous – cette division interne, au sein de la psyché. Tant qu'existe cette division, qui est inévitable lorsque vous vous efforcez de devenir quelqu'un – de devenir noble, de devenir meilleur –, il y a forcément un conflit, qui vous empêche de faire face à ce qui est.

    La bonté, voyez-vous, ne peut jamais « devenir », se transformer en autre chose. On ne peut pas devenir meilleur en termes de bonté. La bonté, elle est là, ici et maintenant, c'est maintenant qu'elle fleurit, pas dans le futur.

    Couverture de Vers la révolution intérieure
    page(s) 22
  • Unité du corps et de l'esprit

    Dans la pratique de la méditation, la distinction entre le corps et l'esprit se dissout, nous parlons de l'unité du corps et de l'esprit.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 48
  • Je fais partie du monde

    En méditant, je découvre combien je fais partie du monde. J'entre en relation avec ce qui est, tel qu'il est, y compris avec moi, en un geste de bienveillance que la vie nous a désappris.

    Couverture de Foutez-vous la paix !
    page(s) 22