méditer

Extraits étiquetés avec : méditer

  • Plénitude du rien

    Méditer, c'est rester un débutant. Ouvert et curieux. On ne fait rien, et pourtant il se passe plein de choses.

    Couverture de Foutez-vous la paix !
    page(s) 19
  • Lâcher tout objectif

    Au fond, on ne médite que si on arrête de chercher à méditer. Si on se débarrasse de l'impératif de devoir réussir quelque chose, d'accomplir quelque chose, de répondre à un objectif. Donc d'être dans l'angoisse de l'échec.

    Couverture de Foutez-vous la paix !
    page(s) 14
  • Se libérer des injonctions

    Je n'applique pas une technique, je ne m'appuie pas sur un mode d'emploi : je médite pour me libérer de toutes les injonctions.

    Couverture de Foutez-vous la paix !
    page(s) 11
  • La connaissance véritable est perception directe

    Nous nous servons de mots pour désigner une chose – un objet ou un concept – mais ces mots ne correspondent pas forcément à la « vérité » de cette chose qui ne peut être connue qu'à travers une perception directe de la réalité. Dans notre vie quotidienne, nous avons rarement des perceptions directes. Nous inventons, imaginons et créons des perceptions à partir des graines d'images qui sont présentes dans notre conscience du tréfonds. […]

    Nous pratiquons la méditation pour entraîner l'esprit à la perception directe, à la perception correcte.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 43
  • Ne pas nous laisser emporter par l'espoir ou la peur

    La méditation est une invitation à percevoir l'instant où nous atteignons notre limite et à ne pas nous laisser emporter par l'espoir ou la peur. Par la méditation, nous pouvons voir clairement ce qui se passe dans nos pensées et nos émotions et nous pouvons aussi les laisser tomber.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 32 (3 - Le moment présent est le maître par excellence)
  • Pratiquer sans renforcer l'ego

    Nous ne pouvons […] pas nous asseoir avec notre conception habituelle et conventionnelle d'un « soi » intact. Si nous le faisons, notre pratique ne fera que renforcer cette idée. Les états agréables nous rendront heureux, et les états pénibles nous décourageront. Il nous sera impossible de regarder de manière impartiale ce qui se manifeste.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 348-349
  • Juste observer ce qui est

    L'erreur est de comprendre la méditation comme la recherche d'un état quelconque. Elle est en vérité, dans la perspective bouddhique, une simple observation de ce qui est, qui coupe au travers de la distinction entre celui qui regarde et ce qui est regardé. Et là, selon le bouddhisme, est le chemin.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 326
  • La vie même

    La méditation ne vise à rien, elle ne permet d'atteindre aucun but. On ne recherche pas plus les expériences agréables que désagréables, on prête attention à tout ce qui est. Dans un monde où tout est marqué par un rapport utilitaire, elle semble inutile. Ne soyons pas surpris : tout ce qui est vraiment important est marqué du même sceau. Quand nous sommes profondément amoureux, à quoi cela sert-il ? Écouter un morceau de musique, à quoi cela sert-il ?

    Ce qui ordonne une existence, ce qui la situe à son équilibre et ne repose sur aucun projet, est la vie même.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 321
  • Présence et attention

    Par la pratique de la méditation assise se déploie une plus grande présence et attention qui sont propagées dans toutes les activités de l'existence.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 319
  • Quand je marche, je marche

    La méditation permet de vraiment apprécier la marche. Nous ne marchons pas pour arriver quelque part, mais pour la marche elle-même.

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 38
  • Douceur et persévérance dans la pratique

    Nous devons pratiquer la méditation avec douceur, mais en étant persévérants, la prolonger dans notre vie quotidienne, ne pas perdre la moindre occasion d'examiner la vie dans sa vraie nature, ainsi que nos problèmes. Pratiquer de cette façon-là nous permet de rester en communion profonde avec la vie.

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 30
  • Nous lier d’amitié avec qui nous sommes

    La pratique de la méditation n’a pas pour but de nous rejeter nous-même et de devenir meilleur. Son objet est de nous lier d’amitié avec la personne que nous sommes déjà.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 17 (1 - La bienveillance)
  • Les pensées comme oiseaux

    [L]'exercice de la méditation consiste à voir la vacuité, à se laisser totalement détendre dans la vacuité. À considérer les pensées comme des oiseaux. Et derrière les oiseaux, il y a un ciel toujours immensément bleu.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 95
  • L'heure de méditation

    Ce qui m'aide, c'est la pratique d'une heure de méditation par jour. Pendant cette heure-là, je regarde passer les idées telles qu'elles se présentent en mon esprit sans refuser ni m'agripper à aucune d'elles.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 94
  • Voir l'esprit s'égarer

    [Méditer c]e n'est pas facile et l'esprit s'égare souvent, mais nous pouvons devenir conscients de ses écarts. Si nous ne sommes même pas conscients d'avoir perdu l'attention et l'observation intérieure, c'est que nous ne sommes pas encore sur la voie de la méditation.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 54
  • La méditation ne se consomme pas

    Les gens sont souvent surpris quand ils découvrent qu'il n'est pas facile de méditer. Vu de l'extérieur, cela semble tellement simple : on s'assoit sur un coussin et on observe sa respiration. Que pourrait-il y avoir de difficile à cela ? La difficulté vient du fait que nous ne sommes aucunement préparés à ce genre d'exercice […] dans la société de consommation dans laquelle nous vivons. Or, la méditation ne relève pas de la consommation – il n'y a rien à acheter, à vendre ou à organiser dans la méditation. Mais la plupart des gens ne changent pas d'attitude quand ils méditent… et cela ne fonctionne pas.

    Couverture de Et s’il suffisait d’être présent…
    page(s) 53
  • Travailler avec l'ennui

    L'ennui est également un important empêchement à la pratique de la méditation. Quand on médite, il arrive que le contenu du vécu ne soit ni particulièrement plaisant, ni particulièrement déplaisant, alors on s'impatiente. Lorsque l'impatience ou l'agitation font leur apparition, il convient de leur donner son attention. De cette façon, c'est vraiment l'expérience subjective qui devient l'objet de méditation. L'on n'est pas dans l'expectative d'une chose ou d'une autre, on est dans un mouvement d'attention totale. Et cela est différent de l'état de concentration, car l'attention suit ce qui se lève dans l'esprit sans s'y figer.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 9-10
  • La vision claire mène à la tolérance

    La méditation apporte à ses pratiquants la quiétude et la vision éclairée et cela doit contribuer à chasser l'esprit d'intolérance des divers groupes s'intéressant à la spiritualité. Car, quand des expériences profondes se figent en convictions, c'est en effet le contraire qui se passe : elles nous séparent de ceux cherchant la vérité ailleurs. La croyance établie n'a rien de commun avec la certitude intime qui, elle, nous laisse libres d'explorer toutes les voies, sans craindre les différences ou rejeter certaines d'entre elles. Il est primordial de les observer sous divers angles, d'en acquérir une connaissance directe et de comprendre pourquoi les uns et les autres empruntent une certaine voie et non pas une autre.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 7
  • Faire l'expérience directe

    [L]a méditation ne révèle pas ses profondeurs à l'intellect ; elle ne le fait que dans l'expérience directe.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 7
  • La méditation, quel intérêt ?

    La méditation n'est pas facile. Elle prend du temps et de l'énergie. Elle demande d'avoir du cran, de la détermination et de la discipline. Elle requiert une foule de qualités personnelles que nous considérons normalement comme exigeantes et que nous aimons éviter autant que faire se peut. Nous pouvons les résumer en deux mots : courage et aventure.

    C'est certainement beaucoup plus facile de simplement se laisser aller, de regarder la télévision. Aussi, pourquoi s'en préoccuper ? Pourquoi dépenser toute cette énergie et tout ce temps alors que vous pourriez l'utiliser pour sortir et vous amuser ? Pourquoi ?

    C'est simple. Parce que vous êtes un être humain. Et que de ce fait vous êtes l'héritier d'une insatisfaction inhérente à la nature humaine qui ne vous quitte pas. Vous pouvez la supprimer de votre conscience pendant un temps. Vous pouvez vous distraire pendant des heures, mais elle revient toujours, et généralement lorsque vous vous y attendez le moins. Tout à coup, comme si elle tombait du ciel, vous vous redressez, vous faites le point, et vous comprenez votre véritable situation dans la vie.

    Couverture de Méditer au quotidien
    page(s) 23