désespoir

Extraits étiquetés avec : désespoir

  • Regarder profondément

    Vous devez commencer par regarder profondément dans la nature de votre colère, de votre désespoir et de votre souffrance pour vous libérer, afin d'être disponible pour les autres.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 69
  • Peur et plaisir sont imputables à la pensée

    La peur est imputable à la pensée ; il en est de même pour le plaisir. On est passé par une expérience agréable, la pensée s'y attarde et voudrait la voir se prolonger ; quand ceci s'avère impossible il y a une résistance, un état de colère, de désespoir, d'affolement. […]

    La félicité n'est pas le plaisir ; l'extase n'est pas une sécrétion de la pensée ; c'est une chose entièrement autre. Vous ne pouvez rencontrer la félicité ou l'extase qu'après avoir compris la nature de la pensée – elle qui donne naissance à la fois au plaisir et à la peur.

    Couverture de Le vol de l’aigle
    page(s) 18-19
  • Être heureux

    Selon les enseignements du Bouddha, la condition essentielle au bonheur est la liberté, non pas sur le plan politique, mais sur celui de l'être profond. Il s'agit de se libérer de ces constructions mentales que sont la colère, le désespoir, la jalousie et l'illusion. Le Bouddha les considérait comme des poisons qui, lorsqu'ils subsistent dans nos cœurs, rendent le bonheur impossible.

    Couverture de La colère
    page(s) 7-8
  • Nous ne pouvons en aucun cas fabriquer

    En toutes choses, seul ce qui nous vient du dehors, gratuitement, par surprise, comme un don du sort, sans que nous l'ayons cherché, est joie pure. Parallèlement, le bien réel ne peut venir que du dehors, jamais de notre effort. Nous ne pouvons en aucun cas fabriquer quelque chose qui soit meilleur que nous. Ainsi l'effort tendu véritablement vers le bien ne doit pas aboutir ; c'est après une tension longue et stérile qui se termine en désespoir, quand on n'attend plus rien, que du dehors, merveilleuse surprise, vient le don. Cet effort a été destructeur d'une partie de la fausse plénitude qui est en nous. Le vide divin, plus plein que la plénitude, est venu s'installer en nous.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 58
  • La vérité est vivante

    La vérité n'a pas de chemin, et c'est cela sa beauté : elle est vivante. [… C]ette chose vivante est ce que vous êtes en toute réalité : elle est votre colère, votre brutalité, votre violence, votre désespoir. Elle est l'agonie et la douleur que vous vivez.

    La vérité est en la compréhension de tout cela, vous ne pouvez le comprendre qu'en sachant le voir dans votre vie. Il est impossible de le voir à travers une idéologie, à travers un écran de mots, à travers l'espoir et la peur.

    Nous voyons donc que nous ne pouvons dépendre de personne. Il n'existe pas de guide, pas d'instructeur, pas d'autorité. Il n'y a que nous et nos rapports avec les autres et avec le monde. Il n'y a pas autre chose.

    Couverture de Se libérer du connu
    page(s) 22-23
  • Travailler avec nos blessures

    [La méditation] offre une formidable espérance : nous pouvons travailler avec nos difficultés, notre désespoir, nos découragements et nos blessures. Nous ne sommes jamais tout à fait prisonniers de notre passé et de notre histoire.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 15
  • Vie conjugale du bleu et du noir

    C'est un état limite dont vous avez besoin, une mince ligne de rien entre l'ennui et le désespoir – et la joie qui passe en funambule sur ce fil, la joie qui se nourrit précisément de rien, par exemple d'un regard sur le ciel d'aujourd'hui, contemplé depuis votre lit d'infirmité active, depuis votre fainéantise d'écriture : une lumière transparente. Un bleu sans épaisseur.

    On dirait que les anges viennent de laver leur linge et que, n'étant riches que de leur seul amour, ils portent toujours la même lumière, rendue transparente par des milliers de lessives. Dans le bleu de cette beauté vous devinez le noir où elle s'abîmera bientôt, et vous trouvez dans cette vie conjugale du bleu et du noir l'unique leçon de choses qui vous convienne, la preuve d'une excellence de cette vie où tout nous est donné à chaque instant, le bleu avec le noir, la force avec la blessure.

    La seule tristesse qui se rencontre dans cette vie vient de notre incapacité à la recevoir sans l'assombrir par le sentiment que quelque chose en elle nous est dû : rien ne nous est dû dans cette vie, pas même l'innocence d'un ciel bleu. Le grand art est l'art de remercier pour l'abondance à chaque instant donnée.

    Couverture de L'inespérée
    page(s) 34-35