amitié

Extraits étiquetés avec : amitié

  • Hors des chemins battus

    [O]n n'a rien inventé de mieux pour devenir mature que la solitude, la réflexion, le silence ou l'épreuve. Il apparaît ainsi que les solitaires sont les personnes qui seront les plus touchées par l'amitié, les plus ouvertes à cette relation. Les célibataires, les couples sans enfant, les personnes qui se sont dégagées des liens familiaux sont les plus perméables à l'amitié, les plus riches d'amitiés : ceux-là ne les cultivent pas parce qu'ils se sentent seuls, mais au contraire ils peuvent s'adonner aux joies de l'amitié dans la mesure où ils sont disponibles, ouverts à d'autres relations que le face-à-face obligé du couple ou bien la table familiale.

    L'amitié – c'est sa définition naturelle – est distincte à la fois des liens du sang et de la passion amoureuse. Elle relie des êtres qui peuvent être très différents et qui, pour être comblés, n'auront besoin de passer ni par l'étreinte charnelle ni par la vie à deux ni par la procréation. En ce sens, l'amitié vit hors des chemins battus et possède même un petit côté subversif.

    Couverture d'Aimer d’amitié
    page(s) 9
  • Donner constamment

    Le principe du bodhicitta absolu ou ultime se fonde sur le développement de la pāramitā de la générosité, symbolisée par le joyau qui exauce tous les souhaits. En tibétain, générosité se dit jinpa et signifie « don », « ouverture », « abandon ». Dans la notion de générosité il y a donc l'idée de ne rien garder pour soi mais de donner constamment. La générosité est une ouverture qui existe d'elle-même, une ouverture complète. On cesse d'être l'esclave de ses propres combines et projets. Et la meilleure façon de s'ouvrir est d'établir une relation d'amitié avec soi-même et les autres.

    Couverture de L´entraînement de l'esprit
    page(s) 35
  • Les valeurs courtoises sauveront le monde

    Je suis persuadée pour ma part que ce sont les valeurs courtoises et chevaleresques qui sauveront notre civilisation et même le monde, s'il mérite encore d'être sauvé : vaillance, élégance, discrétion, générosité, fierté… Et j'ai à nouveau réfléchi sur cette rare relation qu'est l'amitié entre un homme et une femme. Cette relation ne peut exister que si les deux individus sont des êtres autonomes, vivant sur le registre du désir et de la gratuité et non prisonniers du besoin – en attente de couple, de mariage, d'utilité ou de confidences. […]

    [J]e m'aperçois que l'amitié entre un homme et une femme est la relation la plus proche de l'amour courtois : échange subtil des intelligences et des sensibilités, estime et fierté réciproques, liberté et constance…

    Couverture de L'éternel masculin
    page(s) 213
  • Qu'est-ce qui aujourd'hui nous menace ?

    Notre civilisation est en danger. Qu'est-ce qui aujourd'hui nous menace ?

    La bonté, la tendresse, la sincérité ou l'amour sont considérés comme inefficaces. Inutiles. « Ne faites rien », nous dit-on. Entrez dans le troupeau de ceux qui ont renoncé. N'aspirez plus à rien.

    La maladie contre laquelle la chevalerie doit aujourd'hui s'engager est cette dictature de l'utilité dont le slogan est : « Débarrassez-vous de tout ce qui dans votre vie ne sert à rien et vous fait perdre du temps », c'est-à-dire aussi bien l'amour, l'amitié, le geste gratuit, le soin aux malades que la pensée…

    Couverture de La voie du chevalier
    page(s) 13
  • Faire la paix avec son ombre

    Faire la paix avec les aspects de nous-mêmes que nous avons rejetés. En agissant ainsi, nous faisons aussi la paix avec les gens que nous n'aimons pas. De plus, fréquenter ceux que nous n'aimons pas est souvent un catalyseur pour entrer en amitié avec nous-mêmes.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 83 (9 - Sois reconnaissant envers tous)
  • Quand mûrit le cœur éveillé

    Le principe de base du lojong veut qu'on puisse se lier d'amitié avec ce qu'on rejette, ce qu'on considère comme « mauvais » en soi-même et chez les autres. En même temps, on peut apprendre à être généreux envers ce qu'on aime, ce qu'on considère comme « bon ». Si on commence à vivre de cette façon, quelque chose qui a pu être enfoui en soi-même depuis longtemps commence à mûrir. La tradition appelle ce « quelque chose » bodhicitta, ou cœur éveillé. C'est quelque chose qu'on possède déjà mais qu'on n'a, généralement, pas encore découvert.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 19 (1 - Pas de fuite, pas de problème)
  • Nous lier d’amitié avec qui nous sommes

    La pratique de la méditation n’a pas pour but de nous rejeter nous-même et de devenir meilleur. Son objet est de nous lier d’amitié avec la personne que nous sommes déjà.

    Couverture de Entrer en amitié avec soi-même
    page(s) 17 (1 - La bienveillance)
  • Pratiquer le zen équivaut à tomber amoureux

    Le zen et l'amour sont incroyablement compatibles. La merveilleuse pratique du zen, si ancienne, équivaut en fait à tomber amoureux. Lorsque vous êtes centré(e) sur ce que la vie vous apporte en l'accueillant avec plaisir, chaque jour devient un bon jour où vous êtes prêt(e) à tomber amoureux(se) de la vie tout entière, à trouver constamment des causes d'émerveillement et de gaieté, des manifestations de bonté et d'amitié.

    Couverture de Le zen et l'art de tomber amoureux
    page(s) 13-14