attention

Extraits étiquetés avec : attention

  • L'attention dissout l'ego

    Quand il y a une attention totale, on ne forme pas de centre. Ce n'est que l'inattention qui crée le centre. […]

    Lorsqu'il y a attention, il n'y a pas un centre qui réagit [donc personne de blessé, ni de blessure].

    Couverture de L’aventure de l’éveil
    page(s) 44
  • Accorder toute son attention

    Si vous voulez voir quelque chose très clairement (une fleur, un nuage, un oiseau en plein vol, ou la ligne claire d'une belle montagne), […] il vous faut y accorder toute votre attention.

    Dès l'instant où vous accordez votre attention complète, il n'y a plus de problème. Ce n'est que quand il y a inattention, qu'il y a flottement dans l'attention, que prennent naissance les problèmes. Et celle-ci n'a absolument rien de commun avec la volonté et la concentration.

    Couverture de L’aventure de l’éveil
    page(s) 40
  • Dans l'attention, l'intelligence et le cœur se rejoignent

    Ce n'est pas par hasard si on appelait les anciens thérapeutes de « grands attentifs », les moines viendront les rejoindre dans ce « plaisant labeur » et c'est de leur attention qu'ils tireront leur connaissance et leur louange, l'attention étant ce moment unique où peuvent se rejoindre l'intelligence et le cœur. […]

    L'attention est ici considérée comme un remède, c'est un retour au réel et si la conversion « est le retour de ce qui est contraire à la nature vers ce qui lui est propre » [Jean Damascène], l'attention est bien ce chemin de retour. Elle nous fait revenir de cet exil qui est l'oubli de l'Être, plus encore elle nous fait revenir de l'enfer qui est absence de Miséricorde.

    Couverture de Un art de l'attention
    page(s) 37
  • L'attention, un autre nom pour l'amour

    Ce que nous appelons « terre d'exil »
    est souvent « terre promise »
    à laquelle manque notre attention.
    S'il faut revenir quelque part,
    revenir à ce qui est,
    il n'y a pas d'autre chemin
    que l'attention
    que celle-ci soit sensible,
    affective, intellectuelle ou spirituelle…

    « Les biens les plus précieux
    ne doivent pas être recherchés mais attendus » :
    c'est de la qualité de notre attente
    ou encore de notre désir
    que naît la qualité de notre attention.

    L'attention est alors
    un autre nom pour l'Amour,
    quand celui-ci ne se contente pas
    d'émotions ou de bonnes volontés
    mais devient l'exercice quotidien
    d'une rencontre avec ce qui est,
    avec ce que nous sommes.

    À travers les labyrinthes de nos préoccupations,
    il faudra garder un fil d'heureuse vigilance.
    Sans cette vigilance
    comment pourrions-nous reconnaître
    la présence Une
    sous ses formes multiples
    et goûter la Saveur (Sapienza) ?
    Comment pourrions-nous
    « prendre soin de l'Être » ?

    Couverture de Un art de l'attention
    page(s) 31-32
  • Se voir soi-même

    Cultiver l'attention, c'est l'attitude qui permet de se voir soi-même et de voir son monde de manière exacte et précise. Et cette attitude consiste à développer la conscience de son esprit.

    Couverture de Sourire à la peur
    page(s) 26
  • Observer les mouvements de l'esprit

    Le bouddhisme enseigne qu'énergie et contemplation doivent s'équilibrer dans l'attention, sans quoi l'énergie se dissipant, on devient la proie de la lassitude et de l'ennui. L'esprit superficiel, n'ayant aucune compréhension de lui-même, il ne peut apprécier sa propre compagnie et, par-là, éprouve lassitude et ennui. Ne restez pas au plan superficiel de l'intellect. Il ne sert à rien de réfléchir sur l'esprit, observez-le dans chacun de ses mouvements.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 39-40
  • Coïncider avec l'acte de respirer

    L'attention ne peut pas être construite à coups d'exercices. Par contre, l'attention, fondation de notre esprit humain, peut être découverte de ce qui ordinairement la couvre.

    Lorsque, grâce à l'exercice de l'attention, je coïncide avec l'acte de respirer, il m'arrive de faire l'expérience d'un silence qui respire. Moment au cours duquel les pensées, les rêveries, la conceptualisation, le besoin de savoir, le besoin de comprendre sont mis entre parenthèse.

    Couverture de Comment peut-on être zen ?
    page(s) 89
  • Le brouillard de l'insignifiance est levé

    Cette certitude que tout, aussi minime en apparence et à chaque instant, puisse être relié à la face cachée du monde, transforme radicalement la vie. Le brouillard de l'insignifiance est levé.

    Couverture de Où cours-tu ?
    page(s) 52
  • Un mode de vie

    Peut-être est-il temps de reconnaître à quel point nous sommes distraits. Peut-être est-il temps d’y mettre un terme et d’en faire un mode de vie.

    Couverture de Méditer
    page(s) 129
  • Ramener paisiblement l'attention

    Le plus surprenant est que l'on glisse sans s'en rendre compte. L'attention se déplace tout à fait à notre insu. En fait, il suffit de la ramener paisiblement, autant de fois que cela est nécessaire. […] Deepak Chopra […] nous rappelle que l'étymologie du mot méditation [dhyana] est « mener l'esprit au repos ».

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 211
  • L'accueillement

    La justesse… Je voudrais ne rien chercher d'autre ; c'est-à-dire, ni possession, ni gloire. Et peut-être n'est-il rien de plus malaisément atteignable. Sais-je même ce que c'est ?

    Parfois, il me semble être là seulement pour écouter. Dans une certaine qualité de silence et de repos intérieur, dans une certaine inactivité éveillée, il me semble que des voix peuvent être perçues, étrangement touchantes et vivantes. Il y faut, plutôt que de l'attention (toujours trop volontaire), un état d'« accueillement », quelque chose de tranquille et de détendu que favoriseraient peut-être des métiers manuels, ou même des activités très humbles […]

    Couverture de Œuvres de Jacottet
    page(s) 58 (« Observations II », Observations 1951-1956)
  • Remédier aux fautes

    Essayer de remédier aux fautes par l’attention et non par la volonté.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 133
  • L'attention qui relie

    [L]'attention que tu apportes à tes aliments, à tes pensées, à tout ce qui se passe en toi et dans le monde est d'une importance capitale car la conscience est un facteur de cohérence, qui a la capacité de réaligner l'être sur son programme fondamental, c'est-à-dire de rétablir la connexion et son unité avec le tout.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 146-147