liberté

Extraits étiquetés avec : liberté

  • Liberté intérieure

    L'une des voies vers la liberté intérieure n'est pas à trouver dans l'affirmation de soi, comme on l'entend trop souvent, mais juste dans le fait d'être là. Juste être soi, ni plus ni moins, et être ouvert à l'autre.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 101
  • Voir et accepter

    Il suffit au pratiquant d'être attentif à toutes choses se levant dans le champ de sa conscience ou le traversant, et de les voir telles qu'elles sont sans vouloir ni conceptualiser ni analyser. Cela exige réceptivité, alacrité et clarté d'esprit.

    Il est hors de question d'exclure, de maîtriser quoi que ce soit, ou de se figer dans quoi que ce soit. Tout est accueilli par le mouvement constant d'une attention simple, claire et nue.

    Si vous cherchez un but à cette pratique, dites-vous qu'elle consiste à voir les choses telles qu'elles sont, hors de toute tentative de fuite, de suppression, de répression ou de désir de réussite. Dans la méditation vipassanā, vision intuitive et acceptation sont indissociables. En suite de quoi, la totale liberté d'être est son but ultime.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 12
  • Travailler avec l'ego et le mental

    Dans la mesure ou l'ego et le mental sont des empêchements au cheminement spirituel, on peut se demander s'il ne vaudrait pas mieux balayer le mental et annihiler le moi. Le mental et l'ego étant nos matériaux de travail, leur destruction n'apporterait rien de positif.

    Par contre, on peut les purifier, en sorte qu'ils puissent remplir les fonctions de pensée, de sentiment et d'intégration sans la moindre distorsion. Les endommager ou les répudier – et cela vaut de même pour le corps physique – aurait pour conséquence d'aggraver leur activité de déformation.

    La liberté n'est pas « là-haut », elle réside dans notre volonté et notre capacité à regarder en bas, en haut et partout alentour, afin d'éviter que l'attitude de fuite ou d'impatience ne vienne creuser en nous de dangereux fossés.

    Ce n'est que grâce à l'observation constante que l'on parvient à parfaitement comprendre le mental et l'ego et à abolir leur pouvoir de tyrannie. C'est encore grâce à elle que l'on comprend l'inutilité de la peur et, par-là, apprend à considérer toute chose avec un regard libre.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 10-11
  • Laisser aller et venir, comme le souffle

    Rien ne manque à l'esprit vacant. Mais comme, conformément à la loi de changement et d'impermanence, il ne retient jamais rien, ce qui est neuf et pertinent y pénètre librement d'instant en instant. Quand on cesse d'intervenir dans le cours des événements, qu'on les laisse aller et venir, comme le va-et-vient du souffle, chaque chose est à sa place et remplit sa fonction.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 10
  • La concentration, un rétrécissement

    Nous avons donc le cycle de la peur et celui du désir qui aboutissent à un même résultat : le rétrécissement du champ de la conscience, autrement dit la concentration. La concentration peut occasionner des maladies mentales ou l'auto-hypnose. Comme elle exclut l'indésirable, elle permet aussi l'obtention de maîtrises en tous genres.

    Mais, de par sa nature, l'esprit doit pouvoir fonctionner en toute liberté, en sorte que si on le force sans cesse dans un canal étroit ou si l'on arrête ses activités, sa dynamique finit par s'exprimer de façon destructive. Le désordre psychosomatique est le signal d'alarme d'une telle situation […]

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 9
  • La méditation de vision pénétrante

    La famille [de méditation] de la vision pénétrante ([vipassanā]) est la mise en jeu de la dimension essentielle de l'esprit, cette vision lucide, transcendante, non duelle, de ce qui est comme c'est. Cette expression spontanée, non empêchée, de la sagesse ultime qui nous éclaire est à la fois le moyen de la libération et le témoignage de ce que la liberté est déjà là.

    La vision transcendante est l'agent de la dissolution de tous les liens et de la connaissance intégrante de tous les points de vue partiels. Seule véritable force de transformation et de libération, elle peut s'exercer même sans culture systématique de la concentration, bien que cette dernière en facilite et accélère les effets. […]

    [C]ette attention claire et ouverte réalise la connaissance juste et la transformation par la disparition des obstacles affectifs et cognitifs, que la construction historique du moi oppose à l'élargissement de la conscience. Elle effectue ce qu'on peut appeler la « désautomatisation », ou la déprogrammation des processus cognitifs figés. La désidentification d'avec ce moi – ultimement « illusoire » comme dit le bouddhisme, bien qu'il ait été temporairement nécessaire – constitue la tâche fondamentale, et redoutable, du pratiquant d'une voie spirituelle ; elle culmine dans la réintégration en Dieu, l'identité suprême, l'identification Atman-Brahman, le nirvāna, la cessation définitive de toute trace d'ignorance et d'attachement au désir et à la répulsion.

    Couverture de Méditation et psychothérapie
    page(s) 53-54
  • Parfaite liberté

    Un roshi est une personne qui a réalisé cette liberté parfaite qui est la potentialité de tous les êtres humains. Il existe librement dans la plénitude de tout son être. Le courant de sa conscience ne se moule pas en une répétition des modèles fixes de notre habituelle conscience égocentrique, mais naît spontanément et naturellement des circonstances réelles du moment présent.

    En ce qui concerne la qualité de sa vie, les résultats sont extraordinaires : énergie et ressort de caractère, vigueur, attitude directe, simplicité, humilité, sérénité, gaieté, perspicacité surnaturelle et compassion infiniment profonde. Tout son être témoigne de ce que signifie vivre dans la réalité du présent.

    Sans que rien soit dit ou fait, le simple impact de la rencontre avec une personnalité aussi développée peut suffire à changer complètement une manière de vivre. Mais, en fin de compte, ce n'est pas le caractère extraordinaire du maître qui laisse le disciple perplexe, l'intrigue et rend son esprit plus profond, c'est le caractère parfaitement ordinaire du maître. Parce qu'il n'est que lui-même, il est miroir pour ses disciples.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • Nous n'avons pas besoin d'une nouvelle morale

    Chögyam Trungpa comprend que l'Occident n'a pas besoin d'un nouveau discours moral lui disant ce qu'il faut ou ne faut pas faire, mais qu'il doit retrouver le sens de la liberté. Il rejoint ici l'analyse de Nietszche montrant que la morale repose sur un instinct qui se venge de la vie. Au nom du bien et du mal, on se cache derrière des règles fixes sans prendre en compte la singularité de chaque situation. On domestique le cœur et on l'étouffe.

    Couverture de Risquer la liberté
    page(s) 28
  • Qualités à cultiver pour un meilleur rapport au temps

    Concrètement, pour vivre plus harmonieusement notre rapport au temps, nous devons cultiver un certain nombre de qualités.

    La vigilance permet de veiller au passage du temps, de ne pas le laisser fuir sans s'en rendre compte. La motivation juste est ce qui colore le temps et lui donne sa valeur. La diligence, ce qui permet de l'utiliser à bon escient. La liberté intérieure évite qu'il ne soit monopolisé par des émotions perturbatrices.

    Ainsi chaque jour, chaque heure, chaque seconde est comme une flèche qui vole vers sa cible. Le bon moment pour commencer, c'est maintenant.

    Couverture de Plaidoyer pour le bonheur
    page(s) 256
  • Jouet des pensées

    De fait, une conception répandue en Occident consiste à penser qu'être libre revient à pouvoir faire tout ce qui nous passe par la tête et traduire en actes le moindre de nos caprices. Étrange conception, puisque nous devenons ainsi le jouet des pensées qui agitent notre esprit, comme les vents courbent dans toutes les directions les herbes au sommet d'un col.

    Couverture de Plaidoyer pour le bonheur
    page(s) 158
  • Plus dominé par les émotions négatives

    En percevant la variation dans nos sensations quand nous revenons dans « l'ici et maintenant », notre corps commence à identifier la Présence. À mesure que nous comprenons que notre propre conscience peut nous aider à vivre dans le présent, notre réalité émotionnelle se transforme. Ce ne sont plus les émotions dites négatives qui la dominent et nous voyons renaître un sentiment de joie et de liberté qui est notre nature véritable.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 13
  • Nous sentir pleinement vivant et totalement libre

    [I]l ne s'agit pas tant d'accéder à l'éveil que de vivre comme un individu authentiquement autonome et libéré de l'emprise de la peur. La maîtrise véritable, c'est la capacité à rester pleinement présent, quoi que la vie nous apporte, parce que nous avons confiance en qui nous sommes.

    [N]ous [cherchons] tous, par des chemins multiples, à donner un sens et un but à notre vie, mais […] en réalité, ce que nous souhaitons vraiment,c'[est] nous sentir pleinement vivant et totalement libre.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 9
  • La liberté fondamentale à toute chose

    Nous voyons [que la liberté] ne peut être considérée comme une chose séparée mise en rapport avec autre chose. Elle-même doit être un fait inhérent à l'existence. Dans ce sens, la liberté n'est pas à atteindre, elle est fondamentale à toute chose.

    Couverture de L’aube du tantra
    page(s) 52
  • Le poids qui nous alourdit

    Le poids qui nous alourdit est aussi léger qu'une plume. Il n'est pas plus lourd qu'une respiration. Il n'a pas plus de poids que la lourdeur d'un regard. Ce qui le rend lourd est notre croyance en nos drames, en nos désirs et en nos chaînes, qui sont autant de raisons que nous inventons pour limiter notre liberté parce qu'elle nous fait trop peur. En fait, le changement n'est pas plus lourd que la prochaine pensée, car ce sont nos pensées qui définissent notre réalité.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 288
  • La paix en soi

    Si vous prenez l'habitude d'une fréquentation quotidienne du cœur de votre être au sein d'une méditation ou d'une promenade dans la nature, alors vous aurez moins de risque de disparaître à vos propres yeux pendant des semaines entières. Chaque jour, votre rituel vous ramènera à l'essentiel.

    Où conduit la voie de l'autonomie ? Vers la paix en soi. Il s'agit d'un état de satisfaction et de plénitude où l'on vit dans la liberté de ne rien attendre des autres ou de quoi que ce soit. Ainsi on goûte à la présence et l'on est nourri par la présence, la présence à l'être, la présence à soi-même, la présence à l'existence. Cette présence calme devient un état intérieur qui peut se transporter dans toutes les situations, même celles où il y a du bruit et de l'effervescence.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 281-282
  • Conflits conscients

    Souffrir d'un conflit de façon volontaire et consciente porte moins à conséquence qu'en souffrir de façon inconsciente. Les tensions intérieures que nous portons en connaissance de cause n'ont pas l'effet dévastateur de celles que nous abritons sans le savoir. Lorsque nous établissons un rapport avec un contenu psychique comme la tristesse, la colère ou un fantasme violent, il y a dialogue entre le moi conscient et le contenu en question. Ce dernier perd du même coup une partie de son autonomie, qui faisait qu'il pouvait s'emparer de nous à notre insu pour penser, sentir et agir à notre place.

    En réalité, ce conflit conscient est fécond. Il s'agit du combat pour la liberté […]

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 261
  • Trop performant pour être libre

    Se pour[rr]ait-il que nos vies de couple, nos amitiés, nos familles, nos professions [s'alourdissent] tout simplement parce que nous [sommes] sans cesse dans l'attente de résultats, et que cette tension vers la performance soit devenue si grave et si sérieuse que nous y [avons] enseveli toute légèreté, tout sens du jeu et toute liberté ?

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 179
  • Ne reste que la présence

    L'âme écoute comme une présence tranquille dans laquelle les pensées vont et viennent, tout comme les sentiments et les émotions, et même les univers. Ne reste qu'une présence sans cesse consciente. Ne reste que la présence. S'en tenir à cette présence est notre billet pour la liberté.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 158 (d'après une conférence de Deepak Chopra)
  • Fondamentalement libre

    Lorsqu'un individu se rend compte qu'il est fondamentalement libre, il apprend du même coup que sa prison est sa propre création.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 101