attention

Extraits étiquetés avec : attention

  • Trouver la juste manière d'être

    On retrouve [la] racine « med » dans notre mot « mode », c'est-à-dire la manière d'être. Méditer, c'est se disposer de telle sorte que nous trouvions la juste manière d'être – par le soin que porte l'attention juste.

    Couverture de La méditation
    page(s) 8
  • Prendre en garde, recueillir

    Le mot [méditation] vient du latin meditari, dérivé de mederi, qui signifie prendre soin (et que l'on retrouve dans notre mot « médecin »). Or, dans la méditation telle que l'entend la tradition bouddhique, il s'agit bien de prendre soin. Comment ? Par un souci d'attention. Le mouvement de la méditation repose sur le constat que, au moment où je porte attention à une expérience ou à un phénomène, il est pris en garde, recueilli.

    Couverture de La méditation
    page(s) 7
  • Simplement de s'ouvrir à ce qui est

    [L]a méditation dont il est ici question n'est pas du tout une réflexion sur un thème donné, mais un exercice délibéré d'attention à ce qui se passe moment après moment, dans le présent vivant – sans aucune attente ou conception. Il s'agit simplement de s'ouvrir à ce qui est, en le laissant être tel qu'il est.

    Couverture de La méditation
    page(s) 6-7
  • Attentif à toute la réalité possible

    [L]orsqu'un acte est accompli avec plénitude et qu'il manifeste une absorption de la personne dans ce qu'elle fait, qu'il s'agisse de l'attention intense d'un chercheur en quête d'une solution ou de celle d'un sportif qui sait allier la force et la grâce, comment pourrait-on oser dire qu'ils sont inconscients ? Ce serait mesurer la conscience à la distance prise par un observateur à l'égard d'une expérience en cours. L'absorption n'est que la face positive du retrait qui, en pleine conscience, se porte attentive à toute la réalité possible et va permettre d'y entrer avec souplesse sans en rien négliger : elle fait alors de l'esprit le corps même.

    Couverture de Jamais contre, d’abord
    page(s) 140-141 (La fin de la plainte)
  • Habiter notre corps

    [T]el est l'enjeu simple mais exigeant de la pratique de la méditation : habiter notre corps.

    Le mouvement est déconcertant car il ne s'agit pas de réussir à faire quelque chose, mais plutôt de faire attention à tout ce que nous ressentons. D'« être » notre corps.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 19-20
  • Attention au moment présent

    [Le] pouvoir [de la méditation] n'est pas celui d'une formule magique à appliquer mais vient d'un effort d'attention au moment présent conscient, délibéré et désintéressé.

    Couverture de Pratique de la méditation
    page(s) 10
  • Juste au bord du souffle

    Une concentration trop lourde sur la technique amène toutes sortes d'activités mentales, des frustrations, des fantasmes sexuels et agressifs de toutes sortes. Aussi tenez-vous donc juste au bord de votre technique, avec juste 25 % de votre attention. Un autre 25 % se détend, encore un autre 25 % s'occupe d'entrer en amitié avec soi-même, et le dernier 25 % se connecte à l'attente – votre esprit est ouvert à la possibilité que quelque chose arrive pendant la session de pratique. L'ensemble est complètement synchronisé.

    Couverture de Le chemin est le but
    page(s) 31
  • Focalisé sur le souffle, mais ouvert

    La technique de base ici consiste à s'identifier à sa respiration ou, pendant la méditation en marchant, à s'identifier à la marche. Selon un récit traditionnel, le Bouddha dit à un musicien que pour contrôler son esprit il devait le maintenir ni trop tendu ni trop détendu, comme les cordes de son instrument. Il devait maintenir son esprit au niveau correct d'attention.

    Ainsi, quand nous pratiquons ces techniques, devrions-nous mettre 25 % de notre attention dans la respiration ou la marche. Le reste de notre activité mentale devrait être relâché, laissé ouvert.

    Couverture de Le chemin est le but
    page(s) 30
  • Attention n'est pas concentration

    [L]'attention n'a absolument rien à voir avec la concentration attentive dont vous avez eu l'expérience à l'école.

    Couverture de Le chemin est le but
    page(s) 27
  • La vie n'attend que nos yeux

    La vie n'attend que nos yeux pour connaître son sacre.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 179
  • Le monde serait sauvé

    Si nous avions le dixième de l'attention qu'a le chat pour le vol de la mouche – le monde serait sauvé.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 142
  • Extraire d'un poème le soleil qu'il contient

    Le monde ne devient réel que pour qui le regarde avec l'attention qui sert à extraire d'un poème le soleil qu'il contient.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 28
  • Juste être tel que tu es

    Après toutes ces années où, à l'école, j'étais sans cesse confronté au principe selon lequel il est toujours possible de faire mieux et que chaque travail doit être évalué et critiqué, voilà que l'on me proposait une tâche qui ne demandait aucune compétence. Mon sentiment de n'être jamais à la hauteur était comme court-circuité à la racine. Méditer, je le découvrais, consistait simplement à être comme j'étais en y portant attention. Il ne fallait rien chercher à réussir, mais simplement reconnaître ce qui est. C'était un profond soulagement. […A]vec la méditation, il s'agissait que chacun, quel qu'il soit, ait le droit d'être comme il est.

    Couverture de Frappe le ciel, écoute le bruit
    page(s) 19
  • Écouter sans effort

    Vous est-il déjà arrivé de rester là, assis dans le plus grand silence, sans que votre attention soit fixée sur rien, sans faire aucun effort de concentration, mais en ayant l'esprit très calme, vraiment silencieux ? Alors, on entend tout, n'est-ce pas ? Les bruits lointains comme les plus proches, jusqu'aux plus immédiats – ce qui signifie que l'on est vraiment attentif à tout. Votre esprit n'est plus confiné à une unique voie étroite. Si vous savez écouter ainsi, sans effort, sans contrainte, vous verrez s'opérer en vous un changement extraordinaire, un changement qui vient sans volonté délibérée, sans sollicitation ; et dans ce changement il est une grande beauté, et une immense profondeur de vision.

    Couverture de Le livre de la méditation et de la vie
    page(s) 15
  • Nous libérer de la camisole de l'inconscient

    Lorsque nous nous engageons à « prêter attention », avec un esprit ouvert, dénué de tout préjugé, en faisant abstraction de nos sympathies ou de nos antipathies, de nos projections et de nos espoirs, de nouvelles possibilités s'ouvrent à nous qui nous permettent de nous libérer de la camisole de force de l'inconscient.

    Couverture de Où tu vas, tu es
    page(s) 24
  • Méditation en action

    Il est évident qu'un chemin spirituel ne peut qu'aspirer à dissoudre la distinction entre méditation et non-méditation, et c'est dans la vie quotidienne, dans les actions de chaque jour, que l'occasion de réaliser cette aspiration est donnée – en ayant à chaque moment de notre existence la même attention et présence que dans la pratique assise de la méditation.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 333
  • Présence et attention

    Par la pratique de la méditation assise se déploie une plus grande présence et attention qui sont propagées dans toutes les activités de l'existence.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 319
  • La discipline d'attention

    Sakyamuni devint le Bouddha non par une révélation divine quelconque, mais par [son] engagement à suivre une discipline d'attention à son expérience telle qu'elle est.

    Couverture de Quel bouddhisme pour l’Occident ?
    page(s) 300
  • La lutte crée l'illusion

    [L]orsque nous luttons pour arriver quelque part, pour être une meilleure personne, pour réussir, ou simplement pour éviter de faire des erreurs, le reste du monde n'est plus à nos yeux qu'un décor secondaire. Comme en un rêve, nous prenons nos fictions pour la réalité – une réalité puissante – et elles consument l'essentiel de notre attention.

    Couverture de L'acceptation radicale
    page(s) 30
  • Ne pas se prendre au sérieux

    Cette gravité et ce sérieux à propos de tout dans sa vie – pratique comprise –, cette attitude orientée vers un but à atteindre, cette mentalité de marche ou crève, sont les plus grands rabat-joie du monde. Nous sommes si solennels en toute circonstance qu'il n'y a aucun sentiment d'appréciation. Au contraire, un esprit joyeux est très ordinaire et détendu. […]

    Quand on aspire à ne plus se prendre tant au sérieux, on commence à avoir de l'humour. Les choses n'arrêtent pas de bousculer notre état d'esprit sérieux. Outre l'humour, le ressort essentiel d'un esprit joyeux est la curiosité, l’attention, l'intérêt pour le monde autour de soi.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 133 (15 - Ne pas se prendre trop au sérieux)