pleine présence

Extraits étiquetés avec : pleine présence

  • Quoi qu'il advienne, rester présent

    Nous ne méditons pas pour trouver un certain confort. Autrement dit, nous ne méditons pas pour nous sentir toujours bien, tout le temps. J'imagine que vous êtes sans doute choqué en lisant ceci, car tant de gens viennent à la méditation pour simplement « se sentir mieux ». Toutefois, vous serez certainement content d'apprendre que le but de la méditation n'est pas de se sentir mal. Plus exactement, la méditation nous offre l'opportunité d'être ouverts et d'avoir une attention compatissante envers tout ce qui advient. L'espace de méditation est comparable au grand ciel : suffisamment vaste pour accueillir tout ce qui survient.

    Dans la méditation, nos pensées et nos émotions peuvent devenir semblables à des nuages qui s'attardent, avant de s'éclipser. Le bon, l'agréable, le plaisant, le difficile et le douloureux : tout cela va et vient. L'essence de la méditation consiste donc à s'exercer à quelque chose d'assez radical qui n'est décidément pas un trait habituel de l'espèce humaine : il s'agit de rester présents à nous-mêmes quoi qu'il advienne, sans plaquer sur nos expériences les étiquettes du bien et du mal, du juste et de l'injuste, du pur et de l'impur.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 15
  • Nous ouvrir à chaque instant de notre vie

    [L]a méditation assise […] nous permet de nous ouvrir à chaque instant de notre vie, et chaque instant est totalement unique et inconnu. Notre univers mental nous semble prévisible et saisissable. Nous croyons que le fait de réfléchir aux événements et aux tâches quotidiennes de notre existence nous apportera stabilité et sécurité. Mais ce n'est qu'un fantasme, et cet instant même, libre de tout vernis conceptuel, est totalement unique. Il est absolument inconnu. Nous n'avons jamais vécu ce moment précis avant et l'instant suivant ne sera pas le même que celui que nous vivons maintenant. La méditation nous apprend à savoir comment appréhender la vie directement, pour pouvoir réellement vivre le moment présent, dénué de tout vernis conceptuel.

    Couverture de Comment méditer
    page(s) 12
  • Parfaite liberté

    Un roshi est une personne qui a réalisé cette liberté parfaite qui est la potentialité de tous les êtres humains. Il existe librement dans la plénitude de tout son être. Le courant de sa conscience ne se moule pas en une répétition des modèles fixes de notre habituelle conscience égocentrique, mais naît spontanément et naturellement des circonstances réelles du moment présent.

    En ce qui concerne la qualité de sa vie, les résultats sont extraordinaires : énergie et ressort de caractère, vigueur, attitude directe, simplicité, humilité, sérénité, gaieté, perspicacité surnaturelle et compassion infiniment profonde. Tout son être témoigne de ce que signifie vivre dans la réalité du présent.

    Sans que rien soit dit ou fait, le simple impact de la rencontre avec une personnalité aussi développée peut suffire à changer complètement une manière de vivre. Mais, en fin de compte, ce n'est pas le caractère extraordinaire du maître qui laisse le disciple perplexe, l'intrigue et rend son esprit plus profond, c'est le caractère parfaitement ordinaire du maître. Parce qu'il n'est que lui-même, il est miroir pour ses disciples.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf
  • Être attentif, c'est aimer

    La plénitude et l'unité constituent notre nature la plus fondamentale d'êtres humains. […]

    L'abandon de nos fixations, le fait d'être simplement heureux équivaut à une brusque libération. […]

    Parce qu'elle ne dépend de personne ni d'une quelconque situation extérieure, cette libération s'accompagne de la joie de se sentir en sécurité, inviolable. L'esprit devient rayonnant, lumineux dans l'unification, ouvert, sans rien à ajouter ou à ôter, sans fragmentation et à l'abri de la division.

    Cette vaste plénitude d'être que l'on ressent comme du bonheur porte aussi le nom d'amour. Être totalement présent, sans division ni fragmentation, c'est aimer. Être attentif, c'est aimer.

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 37-38
  • En plongeant dans le miroir de la présence de l'autre

    [C'est] la qualité de présence simple et totale du Karmapa qui permit à mon ami de vivre l'expérience d'être pleinement aimé. […] Être entièrement présent à l'autre est un authentique geste d'amour, nul besoin de grandes effusions.

    Le simple fait de se retrouver devant une personne qui, comme le Karmapa, manifeste cette présence sincère résonne comme un appel à s'éveiller à sa véritable nature. Cette personne est complète en elle-même, elle n'attend rien de nous, n'offre aucune prise à nos projections. Comment pourrait-il y avoir des projections ou de la manipulation dans une telle relation ? En plongeant dans le miroir de ses yeux, nous nous reconnaissons, et découvrons tout ce que nous pouvons être.

    Couverture de L'amour qui guérit
    page(s) 36-37
  • Présence et de simplicité vivifient notre chemin

    À mesure que les qualités de présence et de simplicité imprègnent davantage notre vie, notre amour intime de la terre et de tous les êtres peut s'exprimer et vivifier notre chemin.

    Couverture de Périls et promesses de la vie spirituelle
    page(s) 29
  • Être authentiquement et simplement soi

    La responsabilité de la transmission spirituelle n'amena jamais Chögyam Trungpa à renier la singularité de sa propre existence et de ses goûts particuliers. La question de la réincarnation, ou plus exactement de la renaissance, lui paraît alors d'une importance bien moins décisive que celle de l'incarnation, c'est-à-dire de la nécessité d'être authentiquement et simplement soi.

    Ce mouvement le conduit à refuser toute présentation abstraite ou théorique de l'enseignement du Bouddha pour privilégier une transmission directe et concrète. Le Bouddha n'est pas l'auteur d'une doctrine de plus mais celui qui pointe un état de présence que l'on peut découvrir à chaque moment de sa vie.

    Couverture de Risquer la liberté
    page(s) 17
  • Les vagues et l'océan de l'esprit

    En essayant ainsi de rester dans l'instant présent, libre de concepts, en agrandissant peu à peu l'intervalle qui sépare la disparition d'une pensée de l'apparition de la suivante, il est possible de demeurer dans un état de simplicité limpide qui, pour être libre de fabrications mentales, n'en est pas moins lucide, et qui, pour persister sans effort, n'en est pas moins vigilant.

    Nous entraînant à l'observation de la source des pensées, nous réalisons que chacune d'elles surgit de cette pure conscience pour s'y dissoudre à nouveau, comme les vagues émergent de l'océan puis s'y dissolvent. Il n'est pas nécessaire d'aplatir ces vagues par la force, comme en voulant les couvrir d'un plateau de verre : elles se résorbent d'elles-mêmes. Il est en revanche salutaire de calmer le vent des conflits intérieurs qui forment ces vagues et les propagent.

    Couverture de Plaidoyer pour le bonheur
    page(s) 236
  • Conscients de la racine de chacune de nos actions

    Nous devrions être conscients du corps, de nos actes, de notre façon de parler, des objets de notre pensée. Nous devrions toujours être conscients de la racine de chacune de nos actions. […]

    Une des beautés de la pratique zen est son accent sur la pleine conscience dans les tâches quotidiennes.

    Mais la pleine conscience n'est pas suffisante. Après tout, nous pourrions très bien dévaliser une banque en pleine conscience !

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 53
  • Présent sans projections, opinions, idées, ni bavardages

    En méditation, nous essayons de comprendre l'esprit et de devenir toujours plus conscients, toujours plus lucides, toujours plus éveillés. En temps normal, notre esprit est à moitié endormi et même quand nous croyons être en train de réfléchir à plein de choses, être pleins de vitalité et très présents, nous réagissons presque comme des robots ou comme si nous étions en train de somnoler.

    Tout l'intérêt de la méditation est d'apprendre à nous réveiller, à développer une plus grande clarté, à être plus conscients et plus pleinement dans l'instant. À être conscients dans l'instant présent, sans nos sempiternels projections, opinions, idées et bavardages mentaux.

    Dans l'absolu, nous sommes la conscience. L'intérêt est vraiment d'apprendre à entrer en contact avec cette conscience, à la développer et à être avec elle.

    Couverture de La vie quotidienne comme pratique méditative
    page(s) 43
  • Plus dominé par les émotions négatives

    En percevant la variation dans nos sensations quand nous revenons dans « l'ici et maintenant », notre corps commence à identifier la Présence. À mesure que nous comprenons que notre propre conscience peut nous aider à vivre dans le présent, notre réalité émotionnelle se transforme. Ce ne sont plus les émotions dites négatives qui la dominent et nous voyons renaître un sentiment de joie et de liberté qui est notre nature véritable.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 13
  • Un potentiel émotionnel supérieur

    Quand notre conscience est ancrée dans le présent, nous avons accès à notre potentiel émotionnel supérieur : empathie, compassion et pardon. Nous faisons alors l'expérience d'un sentiment d'unité plus grand et d'un vaste champ de conscience qui transcende notre réalité personnelle limitée. Nous nous approchons de la Source pour boire à une fontaine de vie et d'intelligence où nous percevons la plénitude infuse en chaque instant, et ressentons un sentiment de gratitude, d'émerveillement et de confiance implicite dans la bonté de la vie.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 13
  • Nous sentir pleinement vivant et totalement libre

    [I]l ne s'agit pas tant d'accéder à l'éveil que de vivre comme un individu authentiquement autonome et libéré de l'emprise de la peur. La maîtrise véritable, c'est la capacité à rester pleinement présent, quoi que la vie nous apporte, parce que nous avons confiance en qui nous sommes.

    [N]ous [cherchons] tous, par des chemins multiples, à donner un sens et un but à notre vie, mais […] en réalité, ce que nous souhaitons vraiment,c'[est] nous sentir pleinement vivant et totalement libre.

    Couverture de Le mandala de l’Être
    page(s) 9
  • Mener une bonne vie

    [L]a pratique de la méditation ne se préoccupe pas tellement de l'atteinte hypothétique de l'éveil. Elle vise à ce que l'on mène une bonne vie. Pour apprendre à mener une bonne vie, une vie sans tache, il faut être continuellement conscient et entrer sans cesse en contact avec la vie, de manière très simple et directe.

    Couverture de Sourire à la peur
    page(s) 31
  • Être là

    L'écho du logion 77 de saint Thomas : « Je suis partout. Quand tu vas pour couper du bois, je suis dans le bois. Quand tu soulèves la pierre, je suis sous la pierre… » Non pas : je suis le bois, je suis la pierre, mais chaque fois que tu es là, vraiment là, absorbé dans la rencontre du monde créé, alors je suis là ! Là où tu es, dans la présence aiguë, je suis aussi. Être là ! Le secret.

    Couverture de Où cours-tu ?
    page(s) 28-29
  • La paix en soi

    Si vous prenez l'habitude d'une fréquentation quotidienne du cœur de votre être au sein d'une méditation ou d'une promenade dans la nature, alors vous aurez moins de risque de disparaître à vos propres yeux pendant des semaines entières. Chaque jour, votre rituel vous ramènera à l'essentiel.

    Où conduit la voie de l'autonomie ? Vers la paix en soi. Il s'agit d'un état de satisfaction et de plénitude où l'on vit dans la liberté de ne rien attendre des autres ou de quoi que ce soit. Ainsi on goûte à la présence et l'on est nourri par la présence, la présence à l'être, la présence à soi-même, la présence à l'existence. Cette présence calme devient un état intérieur qui peut se transporter dans toutes les situations, même celles où il y a du bruit et de l'effervescence.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 281-282
  • La place du choix

    [La place du choix, c]'est la place neutre et bienveillante, à partir de laquelle on peut tout recevoir de ce qui se passe en soi, autant les craintes du personnage que les élans créateurs venus de l'individualité profonde. C'est un poste d'observation et de présence à soi. C'est là que l'on se souvient selon quels idéaux on veut vivre et que l'on comprend la nature des freins qui nous ralentissent. […]

    En réalité, [la place du choix est celle] du disciple de la vie, celui qui observe, qui évalue et qui tire des conclusions sans jugement et sans culpabilité. Pour cela, il s'agit de se donner le droit de mener une expérience avec soi, comme si vous étiez un laboratoire ou une œuvre à compléter. [La place du choix] est celle du laborantin, celle de l'artiste de la vie.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 264
  • Ne reste que la présence

    L'âme écoute comme une présence tranquille dans laquelle les pensées vont et viennent, tout comme les sentiments et les émotions, et même les univers. Ne reste qu'une présence sans cesse consciente. Ne reste que la présence. S'en tenir à cette présence est notre billet pour la liberté.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 158 (d'après une conférence de Deepak Chopra)
  • Respirer en présence

    Lorsque l'on respire de façon consciente, la respiration devient un temps de rappel à soi. Elle constitue une occasion sans pareille de savourer sa propre présence. Au sein du rythme respiratoire, nous pouvons goûter notre propre vibration et en profiter pour honorer la partie de soi qui tend vers le meilleur, celle qui cherche sans relâche l'amour et la joie pure.

    Couverture de Le meilleur de soi
    page(s) 16
  • La pleine conscience

    « La pleine conscience ne réagit pas à ce qu'elle voit. Elle voit, simplement, et elle comprend sans mots. »

    Couverture de Méditer, jour après jour
    page(s) 27 (citation d'un maître bouddhiste)