joie

Extraits étiquetés avec : joie

  • Rire

    Le maçon montait son mur comme un poète écrit son poème, en prenant soin de chaque détail. La joie du travail en train de se faire ensoleillait son visage. « Un jour, dit-il, j'ai vu un rat énorme sortir d'une maison que je rénovais. Il était si laid que j'ai éclaté de rire. » Ce rire faisait de lui un sage. Le diable fuit de n'être pas pris au sérieux.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 41
  • Cette étrange gaieté

    Cette étrange gaieté sans laquelle rien de vrai ne peut se faire.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 38
  • Oui inconditionnel

    L'amour est un oui inconditionnel qui est pleine ouverture, engagement à laisser être celui que l'on aime, être ce qu'il est, en pariant pour ce qu'il y a en lui de meilleur. Il est accompagné d'un sens de joie et de détente profond et tendre. Il est aussi empli d'une dimension de chaleur bienveillante.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 23
  • Comblés par la joie

    Une satisfaction ne comble rien. Une autre faim surgit. Si nous sommes comblés par la joie, en revanche, notre inquiétude qui nous pousse à des demandes incessantes se calme et peut même cesser. Tout est accordé.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 18
  • Au moment de mourir

    Si au moment de mourir nous pensons que tous les autres sont vivants et que nous sommes la seule personne à mourir, notre sentiment de solitude sera insupportable. Mais si nous sommes capables de visualiser des centaines de milliers de gens en train de mourir avec nous, notre mort sera plus sereine et même plus joyeuse.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 41
  • Voir les merveilles de la vie

    [L]e pratiquant peut voir les merveilles de la vie dans son corps, son esprit, sa respiration et peut rendre les sensations de paix et de joie stables et fortes.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 52
  • Le domaine moyen

    Le domaine moyen ou de la forme pure (rūpaloka), ne comprend que l'activité mentale libérée (au moins temporairement) des attraits du monde du désir et tournée uniquement vers les représentations formelles unies aux concepts et aux sentiments purs. Ses caractéristiques sont : la concentration, la lucidité, le bonheur ou la joie et la sérénité.

    Ce domaine peut être expérimenté en cette vie même, lors de la méditation qui atteint l'extase ou enstase (dhyāna), et au long cours après la mort, en des états immatériels de type paradisiaque. La maîtrise parfaite du mental à ce niveau conduit à celle correspondante des éléments grossiers et à la démonstration, dans le monde du désir, des pouvoirs, dits spirituels ou supra normaux (abhijñā).

    Couverture de [corps - âme - esprit] par un bouddhiste
    page(s) 16
  • Bonheur du renoncement

    L'une des [sources supérieures de bonheur] est le « bonheur du renoncement », le bonheur spirituel venant de la recherche de ce qui est au-delà des plaisirs du monde. L'exemple classique est la joie qui naît de l'abandon de toutes préoccupations mondaines et de la recherche de la solitude dans un environnement paisible, pour se consacrer au développement de l'esprit. […]

    La générosité est une autre forme de renoncement.

    Couverture de Les huit marches vers le bonheur
    page(s) 22
  • Arroser les semences avec la respiration consciente

    Nous sommes conscients que nous avons la chance de pratiquer la méditation et qu'il n'y a pas de moment plus important que le moment présent. Nous installant calmement dans le moment présent, une immense joie apparaît. Celle-ci surgit aussi chaque fois que nous « touchons » en nous l'énergie de la Confiance, de la Compassion, de la Bonté, de l'Équanimité, de la Liberté… Les semences de ces sources d'énergie sont présentes dans les profondeurs de notre conscience. Il suffit de rentrer en contact avec elles et de les arroser avec la respiration consciente pour qu'elles s'épanouissent.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 40-41
  • Heureux maintenant

    Si nous ne découvrons pas la paix et la joie maintenant, quand pourrions-nous les découvrir ? Demain ? Après-demain ? Qu'est-ce qui nous empêche d'être heureux tout de suite ?

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 23
  • Comme c'est petit ce qu'on appelle « moi »

    [C]ette joie qui m'arrive, qui déferle et m'enlève de tout pour me remettre à « moi » et me révèle comme c'est petit ce qu'on appelle « moi », comme c'est maigre et sans vraie consistance, avant cet amour je n'étais pas née, avec cet amour je suis morte, je suis passée d'un néant à un autre, le premier était triste et lourd, le second est radieux, sec et vif comme une attaque en musique, une vibration d'archet, une pirouette de Jean-Sébastien Bach[.]

    Couverture de La folle allure
    page(s) 96
  • Sauter de seconde en seconde

    [P]arfois, chaque seconde qui passe peut vous amener la mort ou la joie pure d'y avoir encore échappé – jusqu'à la seconde suivante où tout recommence. Je décide d'utiliser chaque seconde comme ça. Utiliser n'est pas un mot heureux : je décide d'aller d'une seconde à l'autre comme on saute d'un rocher au suivant, pour traverser une rivière profonde. Éclaboussée, rafraîchie. Jamais noyée.

    Couverture de La folle allure
    page(s) 35
  • Travailler à partir de la confusion

    Tout est de la matière première pour s'éveiller. Nous pouvons utiliser la torpeur, la sentimentalité et même l'apitoiement sur nous-mêmes – n'importe quoi – tant qu'il s'agit d'aller plus profondément, derrière le scénario. C'est là qu'on touche à ce qu'est l'être humain et c'est de là que viennent la joie et le bien-être – du sentiment d'être réel et de voir la réalité chez les autres.

    Couverture de La voie commence là où vous êtes
    page(s) 93 (10 - Entamer la solidité des pensées)
  • Vie conjugale du bleu et du noir

    C'est un état limite dont vous avez besoin, une mince ligne de rien entre l'ennui et le désespoir – et la joie qui passe en funambule sur ce fil, la joie qui se nourrit précisément de rien, par exemple d'un regard sur le ciel d'aujourd'hui, contemplé depuis votre lit d'infirmité active, depuis votre fainéantise d'écriture : une lumière transparente. Un bleu sans épaisseur.

    On dirait que les anges viennent de laver leur linge et que, n'étant riches que de leur seul amour, ils portent toujours la même lumière, rendue transparente par des milliers de lessives. Dans le bleu de cette beauté vous devinez le noir où elle s'abîmera bientôt, et vous trouvez dans cette vie conjugale du bleu et du noir l'unique leçon de choses qui vous convienne, la preuve d'une excellence de cette vie où tout nous est donné à chaque instant, le bleu avec le noir, la force avec la blessure.

    La seule tristesse qui se rencontre dans cette vie vient de notre incapacité à la recevoir sans l'assombrir par le sentiment que quelque chose en elle nous est dû : rien ne nous est dû dans cette vie, pas même l'innocence d'un ciel bleu. Le grand art est l'art de remercier pour l'abondance à chaque instant donnée.

    Couverture de L'inespérée
    page(s) 34-35
  • Voir et accepter

    Il suffit au pratiquant d'être attentif à toutes choses se levant dans le champ de sa conscience ou le traversant, et de les voir telles qu'elles sont sans vouloir ni conceptualiser ni analyser. Cela exige réceptivité, alacrité et clarté d'esprit.

    Il est hors de question d'exclure, de maîtriser quoi que ce soit, ou de se figer dans quoi que ce soit. Tout est accueilli par le mouvement constant d'une attention simple, claire et nue.

    Si vous cherchez un but à cette pratique, dites-vous qu'elle consiste à voir les choses telles qu'elles sont, hors de toute tentative de fuite, de suppression, de répression ou de désir de réussite. Dans la méditation vipassanā, vision intuitive et acceptation sont indissociables. En suite de quoi, la totale liberté d'être est son but ultime.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 12
  • Lâcher prise, sans se retourner

    [Q]uand on lâche prise, sans se retourner, on découvre en fait le secret de la joie et de l'amour. L'énergie circule, sans s'épuiser en attachements ou en défenses, mais en s'exprimant de manière égale dans l'attention sans choix et la sollicitude. L'ego relâchant ses griffes, nous trouvons le bonheur dans l'insécurité et notre vie devient une méditation spontanée sur tout ce qui est.

    Couverture de La voie du non-attachement
    page(s) 11
  • Paix, joie et confiance inconditionnelles

    [I]l est possible que les situations qui, pendant si longtemps, vous ont fait si mal ne vous blessent plus. Autrement dit, il est possible que vous découvriez définitivement en vous une paix, une joie, une sérénité, une sécurité, une absence de peur, qui ne dépendent plus des conditions, des circonstances, des événements.

    Couverture de La paix toujours présente
    page(s) 27
  • Pratiquer le zen équivaut à tomber amoureux

    Le zen et l'amour sont incroyablement compatibles. La merveilleuse pratique du zen, si ancienne, équivaut en fait à tomber amoureux. Lorsque vous êtes centré(e) sur ce que la vie vous apporte en l'accueillant avec plaisir, chaque jour devient un bon jour où vous êtes prêt(e) à tomber amoureux(se) de la vie tout entière, à trouver constamment des causes d'émerveillement et de gaieté, des manifestations de bonté et d'amitié.

    Couverture de Le zen et l'art de tomber amoureux
    page(s) 13-14
  • Plonger en soi

    Il ne s'agit pas de construire un personnage, ni de chercher la joie, la sérénité ailleurs, mais de plonger en soi, de rejoindre le fond du fond pour y recueillir la joie, la paix et le souverain bien. Nous sommes tous la nature de Bouddha. […]

    Plus on s'abandonne à l'instant présent, plus on est dans l'action et l'on répond adéquatement aux circonstances de l'existence.

    Couverture du Petit traité de l’abandon
    page(s) 13
  • Parfaite liberté

    Un roshi est une personne qui a réalisé cette liberté parfaite qui est la potentialité de tous les êtres humains. Il existe librement dans la plénitude de tout son être. Le courant de sa conscience ne se moule pas en une répétition des modèles fixes de notre habituelle conscience égocentrique, mais naît spontanément et naturellement des circonstances réelles du moment présent.

    En ce qui concerne la qualité de sa vie, les résultats sont extraordinaires : énergie et ressort de caractère, vigueur, attitude directe, simplicité, humilité, sérénité, gaieté, perspicacité surnaturelle et compassion infiniment profonde. Tout son être témoigne de ce que signifie vivre dans la réalité du présent.

    Sans que rien soit dit ou fait, le simple impact de la rencontre avec une personnalité aussi développée peut suffire à changer complètement une manière de vivre. Mais, en fin de compte, ce n'est pas le caractère extraordinaire du maître qui laisse le disciple perplexe, l'intrigue et rend son esprit plus profond, c'est le caractère parfaitement ordinaire du maître. Parce qu'il n'est que lui-même, il est miroir pour ses disciples.

    Couverture de Esprit zen esprit neuf