amour

Extraits étiquetés avec : amour

  • Aimer est le fruit d'une rencontre

    Entre l'estime de soi et l'amour de soi réside une énorme différence : l'élan de vie. Estimer est un acte de l'intelligence. Aimer est une aventure. Le fruit d'une rencontre qui s'ancre dans la réalité. Je ne peux pas recevoir l'ordre d'aimer et l'exécuter, même s'il est accompagné d'exercices, et malgré toute ma bonne volonté. Pour aimer une personne, je dois prendre le temps de la découvrir. Et accepter de ne pas l'aimer juste pour une raison précise – parce qu'elle a un joli nez, sait résoudre des mots croisés ou a tel ou tel trait de caractère. Je l'aime sans raison, au-delà de l'intellect et de la raison. Pourquoi en serait-il autrement pour moi-même ?

    Couverture de Sauvez votre peau !
    page(s) 27-28
  • De l'énergie, de la matière à travailler

    Devrions-nous adopter ce point de vue, selon lequel tout le monde est bon et chacun aime son prochain, tout est paisible et tout va bien se passer ? Ou devrions-nous choisir une autre approche, dans laquelle il y a de l'énergie, de la matière à travailler, et où les choses sont dynamiques et nous provoquent ? Il y a des éclairs d'énergie négative, des éclairs d'énergie positive, des éclairs de destruction, des éclairs de haine et d'amour.

    Couverture de Argent, sexe et travail
    page(s) 21
  • Quelque chose d'inguérissable

    Il y a quelque chose d'inguérissable qui traverse chaque vie de part en part et n'empêche ni la joie ni l'amour.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 90
  • Oui inconditionnel

    L'amour est un oui inconditionnel qui est pleine ouverture, engagement à laisser être celui que l'on aime, être ce qu'il est, en pariant pour ce qu'il y a en lui de meilleur. Il est accompagné d'un sens de joie et de détente profond et tendre. Il est aussi empli d'une dimension de chaleur bienveillante.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 23
  • Plus séparés

    [D]ans l'amour, nous avons le sentiment profond de n'être plus séparés de ceux que nous aimons.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 19
  • Aimer : laisser être

    [A]imer, c'est accepter de ne plus tout dominer pour laisser être.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 17
  • L'amour et la pensée

    La pensée n'est pas coupée de l'expérience, de la tendresse et de l'amour ! Martin Heidegger fait remarquer qu'en allemand le mot denken, « penser », est étymologiquement proche de danken, « remercier ». Ce rapprochement, opéré par la langue même, témoigne qu'il existe un espace commun à l'amour et à la pensée. […]

    [L]'amour voit bien plus loin et sait bien mieux que tout raisonnement. Il est une forme de pensée éminente, spontanée et juste.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 16
  • L'ouverture, à refaire sans cesse

    Il n'est pas possible de s'installer une fois pour toutes dans l'ouverture de l'amour. Aussi cessons de nous sentir au-dessous de tout lorsque nous sommes fermés. Nous avons continuellement à faire et à refaire ce mouvement. À nous ouvrir. À enlever les écailles de notre cœur. À nous dénuder. À accepter d'être vulnérables. Sensibles.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 15
  • Donner et se donner

    L'amour est d'abord un geste d'ouverture. L'amour c'est vouloir donner et se donner librement.

    Couverture de Et si de l’amour on ne savait rien ?
    page(s) 14
  • Respect, tendresse et sollicitude

    Lorsqu'on nous traite avec désinvolture ou négligence, sans aucune tendresse nous nous sentons insultés dans notre corps et dans notre âme. Quelqu'un qui nous considère avec respect, tendresse et sollicitude nous offre une communication profonde, une profonde communion. C'est la seule façon de ne pas nous sentir blessés, exploités ou abusés, ne serait-ce qu'un peu. Mais pour cela, il faut que l'amour et l'engagement soient véritables. Une aventure sexuelle n'est pas de l'amour. L'amour est profond, beau et entier.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 45
  • Exprimer la compassion

    Éprouver de la compassion n'est pas suffisant. Nous devons apprendre à l'exprimer. C'est pourquoi l'amour va de pair avec la compréhension.

    Couverture de Changer l’avenir
    page(s) 28
  • Aimer une image n'est pas aimer

    Je peux affirmer : « J'aime mon épouse », mais ce n'est pas un fait réel. J'aime l'image que j'ai d'elle lorsqu'elle ne m'agresse pas. Dès lors, je découvre que la relation suppose un affranchissement de toute image, de toute conclusion et qu'elle signifie responsabilité et amour.

    Couverture de Vivre dans un monde en crise
    page(s) 44
  • Arroser les graines avec discernement

    Si nous aimons une personne, nous essayons de reconnaître les graines positives qui sont en elle et de les arroser avec des actes et des paroles aimants. Les graines de bonheur poussent mieux quand elles sont arrosées, tandis que les graines de souffrance perdent de leur force quand elles ne sont pas arrosées par des actes et des paroles blessants.

    Couverture de Pour une métamorphose de l’esprit
    page(s) 40
  • Qu'est-ce qui aujourd'hui nous menace ?

    Notre civilisation est en danger. Qu'est-ce qui aujourd'hui nous menace ?

    La bonté, la tendresse, la sincérité ou l'amour sont considérés comme inefficaces. Inutiles. « Ne faites rien », nous dit-on. Entrez dans le troupeau de ceux qui ont renoncé. N'aspirez plus à rien.

    La maladie contre laquelle la chevalerie doit aujourd'hui s'engager est cette dictature de l'utilité dont le slogan est : « Débarrassez-vous de tout ce qui dans votre vie ne sert à rien et vous fait perdre du temps », c'est-à-dire aussi bien l'amour, l'amitié, le geste gratuit, le soin aux malades que la pensée…

    Couverture de La voie du chevalier
    page(s) 13
  • Un moment exceptionnel

    Un maître de méditation [se] souvient […] : « Les gens parlent de moments exceptionnels. À la fin de ma toute première retraite de méditation… Eh bien, ce fut un jour entier exceptionnel. Après une semaine de grandes souffrances, de frustrations et de luttes considérables, le dernier jour, les couleurs des arbres le long de la route semblèrent étinceler de lumière ; mon cœur était ouvert comme la mère du monde. Je sentis que je pouvais embrasser la totalité de la vie, toutes les choses que je voyais baignaient dans un amour naturel. Tout paraissait naturel et pur. Je savais qu'il en était toujours ainsi même lorsque je l'oubliais. Cela ne dura pas mais inspira mon cœur à continuer. »

    Couverture de Après l’extase la lessive
    page(s) 59
  • Nous sommes ce que nous ressentons et percevons

    Les sens sont nos fenêtres sur le monde et parfois le vent s'y engouffre, créant un complet désordre en nous. Certains d'entre nous laissent leurs fenêtres ouvertes en permanence, permettant au monde de les envahir par la vue et l'ouïe […]

    Regardant une mauvaise émission de télévision, nous la devenons. Nous sommes ce que nous ressentons et percevons. Étant en colère, nous sommes la colère. Étant amoureux, nous sommes l'amour. Regardant un sommet de montagne enneigé, nous sommes la montagne.

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 26
  • Tous s'en vont vers leur mort

    [C]eux que l'on regarde s'en vont vers leur mort, donc s'éloignent de nous même quand ils ont l'air de s'en approcher, tout s'en va, depuis le début s'en va. Ce n'est rien de désespérant, cette pensée. C'est une pensée simple. Elle ne retient pas d'aimer, au contraire. Elle me fait même chanter en cet instant.

    Couverture de La folle allure
    page(s) 115
  • L'amour et le silence

    [I]l en va du silence comme de l'amour. On passe sa vie à les fuir. […]

    La misère, elle n'est pas dans cette salle mais sur l'écran où le jeune homme continuait de parader. La misère c'est ce bruit de fond partout grésillant – un empêchement à l'amour et au silence.

    Couverture de La folle allure
    page(s) 103-104
  • Comme c'est petit ce qu'on appelle « moi »

    [C]ette joie qui m'arrive, qui déferle et m'enlève de tout pour me remettre à « moi » et me révèle comme c'est petit ce qu'on appelle « moi », comme c'est maigre et sans vraie consistance, avant cet amour je n'étais pas née, avec cet amour je suis morte, je suis passée d'un néant à un autre, le premier était triste et lourd, le second est radieux, sec et vif comme une attaque en musique, une vibration d'archet, une pirouette de Jean-Sébastien Bach[.]

    Couverture de La folle allure
    page(s) 96
  • Écouter

    Écouter c'est quand on aime.

    Couverture de La folle allure
    page(s) 45