paix

Extraits étiquetés avec : paix

  • Un grain de bon sens

    Si la pratique spirituelle détend, si elle donne un peu de paix à notre esprit, c'est merveilleux – mais cette satisfaction que nous éprouvons personnellement a-t-elle quelque rapport avec ce qui se passe dans le monde ? La question fondamentale, c'est de savoir si nous vivons d'une façon qui ajoute de l'agressivité et de l'égocentrisme au chaos dans lequel nous nous trouvons, ou si nous y ajoutons un grain de bon sens dont le besoin se fait terriblement sentir.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 10
  • Comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir

    Comme le dit Wanshi : « Tout fonctionne sans laisser de trace. Tout est reflété comme dans un miroir que rien ne peut obscurcir. » L'esprit et tous les phénomènes s'harmonisent puisqu'on pratique sans utiliser sa conscience personnelle. C'est-à-dire sans vouloir obtenir quelque chose ou rejeter quoi que ce soit, sans juger, sans discriminer, avec un esprit complètement ouvert – mushin – sans intention, sans arrière-pensées. Ainsi on peut trouver la paix de l'esprit.

    Couverture de Le champ de la vacuité
    page(s) 13
  • La méditation de la vie paisible

    La technique de la méditation de pleine conscience est associée au développement de l'état de paix. On pourrait même l'appeler la méditation de la vie paisible. Par paix, on n'entend pas ici un état sans guerre ; cela n'a rien à voir avec la politique. On parle de paix en tant que non-action. […] Dans la pratique de la méditation, vous ne pouvez pas parvenir à cette sorte de paix sans discipline et sans effort.

    Couverture de La pleine conscience en action
    page(s) 25
  • Utiliser les conditions difficiles

    [Au cours d'une expérience d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), n]ous étions censés procéder à certaines pratiques méditatives en alternance avec des instants où nous laissions notre esprit se reposer dans un état ordinaire ou neutre, à raison de trois minutes de méditation suivies de trois minutes de repos. Pendant les phases de méditation, on nous proposait un certain nombre de sons que l'on pourrait qualifier, sans exagérer, de fort déplaisants : une femme qui hurle, par exemple, ou un bébé qui pleure. Entre autres fins, l'expérience devait déterminer quels effets ces sons désagréables avaient sur le cerveau de méditants expérimentés : allaient-ils interrompre le courant de leur attention concentrée ? Certaines zones cérébrales associées à l'irritation ou à la colère seraient-elles activées ? Peut-être cela ne produirait-il aucun effet.

    En fait, l'équipe de chercheurs découvrit que, avec ces sons désagréables, on observait une augmentation de l'activité des zones cérébrales associées à l'amour maternel, à l'empathie et à d'autres états positifs de l'esprit. Le désagrément avait déclenché un profond état de calme, de clarté et de compassion.

    Cette découverte résume parfaitement l'un des principaux bienfaits de la pratique méditative bouddhiste : l'occasion d'utiliser des conditions difficiles – ainsi que les émotions perturbatrices qui les accompagnent généralement – pour libérer le pouvoir et le potentiel de l'esprit humain.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 19
  • L’éternel présent

    L'instant présent est tout ce que nous avons ; il est la porte d'accès au véritable calme, au refuge source de guérison. La seule place où nous pouvons aimer, guérir ou nous éveiller est ici et maintenant, l’éternel présent.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 22
  • Celui qui sait

    Si, alors que vous êtes en pleine crise, vous tenez votre attention éveillée, vous allez commencer à sentir en vous-même une conscience témoin, une présence pleine de sagesse, que l'on pourrait nommer « celui qui sait ». Cette « présence connaissante », c'est la conscience elle-même, et elle est là, en vous, à chaque instant de votre vie, même lorsqu'elle semble avoir complètement disparu. Même dans les moments les plus pénibles d'une maladie ou d'un deuil, dans vos dépressions et chagrins les plus profonds, lors de vos peurs et défis les plus graves, celui en vous qui sait veille toujours, calme et lucide. Il est dans l'acceptation de l'événement. Au-delà de la situation immédiate, il perçoit quelque chose de beaucoup plus vaste.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 20-21
  • Un calme et un goût démodé de la perfection

    Sur le pont Alexandre-III à Paris un marchand cuit des marrons en leur évitant de charbonner, les présente dans un cornet à double soufflet – un pour les marrons, un autre pour les épluchures – et offre en plus un rince-doigts. Par son calme et son goût démodé de la perfection, il défait à lui seul la sinistre économie mondiale.

    Couverture de Un assassin blanc comme neige
    page(s) 15
  • Sagesse ici-bas

    La sagesse ! Le mot m'attire, parce qu'il est promesse de bonheur. Un bonheur qui est ici et maintenant. Un bonheur qui n'est pas pour après… après la mort.

    Le mot sagesse a un goût d'ici-bas. C'est pourquoi je le préfère au mot spiritualité qui, en Occident, est le plus souvent associé à une religion qui semble plus préoccupée par le salut que par la sagesse de ses fidèles. […]

    Le bonheur. C'est une expérience dont on témoigne par une manière d'être dans la vie de tous les jours. […]

    La sagesse ? Ne compliquons pas les affaires. La sagesse est l'art de vivre l'âme en paix. Voilà qui devrait intéresser l'homme actuel bousculé, tendu, stressé, inquiet. […]

    Qui n'aimerait pas vivre l'âme en paix, en confiance, dans la simplicité, le silence intérieur et la joie d'être ?

    Mais comment réaliser cet état d'être ? Comment devenir cette femme en paix ; comment devenir cet homme en paix ? Et cela dans la vie telle qu'elle est (et pas comme on aimerait qu'elle soit).

    Au Ier siècle de notre ère, Épictète, philosophe de l'école stoïcienne, enseigne que « l'ataraxie (la paix de l'âme) est le plus grand bien auquel l'homme puisse accéder ». Il ajoute : « Afin d'accéder à ce plus grand bien, l'homme doit s'efforcer. »

    Voilà la réponse au comment : afin d'atteindre la paix de l'âme, l'homme doit faire effort sur soi, s'exercer.

    Couverture de La sagesse exercée
    page(s) 13-15
  • Les bras de Sophia

    Plus doux que les bras de Morphée, il y a les bras de Sophia : la Sagesse qui nous donne le repos sans nous enlever la conscience. Se détendre dans les bras de Sophia, faire confiance à la sagesse du Tout (créé et incréé) qui opère par transformation silencieuse et nous place là où nous sommes : présents, vivants.

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 23
  • Être entièrement là

    Une vie qui n'a pas de centre, c'est une vie qui n'a pas de sens. La paix (hésychia, pour les Grecs, shalom pour les Juifs, shanti pour les Indiens), c'est d'être entièrement là… […]

    Une assise sans cœur est une verticale d'ennui.

    Une marche sans cœur est une horizontale sans fruit.

    Le centre n'est pas un point particulier du corps, mais une ouverture, un espace dans lequel nous accueillons tout ce qui est, avec lucidité, gratitude et compassion. Se tenir là où se tient l'astre, ou l'acte immobile, l'acte pur et premier, selon Aristote, « qui fait tourner la terre, le cœur humain et les autres étoiles »… Si ce n'est pas l'Amour, ça lui ressemble…

    Couverture de L'assise et la marche
    page(s) 12
  • Voir ce que nous faisons et qui nous sommes

    [A]près un certain temps de cette pratique où nous demeurons seuls avec nous-mêmes, sans rien faire d'autre que d'être attentifs à notre expiration en observant nos pensées, notre esprit devient plus calme. C'est pourquoi nous commençons à remarquer davantage chaque chose. Que nous nous en apercevions ou pas, c'est bien ce que nous faisons. Dans la méditation, nous permettons à l'espace de se déployer et nous commençons à percevoir les choses avec une netteté et un éclat croissants. Nous observons que nous pondons des pensées en série et qu'il y a aussi des pauses dans tout ce bavardage. Nous remarquons aussi nos réactions à ce qui arrive. Puis, nous nous trouvons branchés sur nos schémas habituels et voyons ce que nous faisons, qui nous sommes et comment nous maintenons notre image avec des opinions et des idées sur tout.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 152 (17 - Opinions)
  • Regarder en toute simplicité qui nous sommes

    La solitude calme permet de regarder honnêtement et sans agressivité notre propre esprit. Nous pouvons progressivement laisser tomber nos idéaux à propos de celui que nous devrions être, ou de celui que nous croyons vouloir être, ou de celui que nous croyons que les autres croient que nous voulons ou devrions être. Nous y renonçons et nous regardons, en toute simplicité, avec compassion et humour celui que nous sommes. Alors la solitude n'est plus une menace ni un chagrin ni une punition.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 88-89 (9 - Six sortes de solitude)
  • Les six facettes de la solitude calme

    [N]ous commençons à entretenir avec la solitude une relation qui n'est pas menaçante. C'est une solitude qui nous détend, nous rafraîchit et qui met sens dessus dessous nos schémas habituels chargés de crainte.

    Il y a six façons de décrire cette sorte de solitude calme : la diminution du désir, le contentement, la capacité d'éviter l'activité superflue, la discipline totale, la capacité de ne pas errer dans le monde du désir et celle de ne pas chercher de sécurité dans ses pensées discursives.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 84 (9 - Six sortes de solitude)
  • Notre nature intacte et originelle

    Le bouddhisme indien, assez indifférent à la nature, au contact de la sensibilité taoïste, en Chine, devient doctrine de l'immanent, aussi la représentation picturale peut-elle devenir l'expression de l'expérience intime de la siccité (ou ainsité, traduction du sanskrit tathatā), vraie nature silencieuse et immuable de toutes choses qui n'apparaît dans l'esprit du sage que lorsque – en son plus intime – il a fait place au silence. Dans ce silence, miroir originel et équanime de l'esprit, la branche de pin se reflète comme à la surface limpide de l'eau glacée des montagnes. Dans cette eau immobile où se mire la branche du pin, les nuages – que rien ne retient – à leur gré défilent librement. […]

    Joie intime de la paix retrouvée en un fond des montagnes qui est aussi un fond de nous-mêmes, notre nature intacte et originelle.

    Couverture de Voyageant parmi les nuages
    page(s) 55-56
  • Risque de déformer les enseignements

    [C]omprenez bien que, quelle que soit votre bonne volonté à l'égard de ces enseignements, vous les abordez inévitablement à travers votre mentalité actuelle, ces certitudes, ou ces fausses certitudes qui ne vous ont pas conduits à la paix et au bonheur mais dont vous ne vous débarrasserez pas facilement.

    Vous risquez de mal entendre ce qui vous est dit ou ce que vous lisez et de le déformer, plus même, de le changer, sans vous en rendre compte, en son contraire et par conséquent de ne jamais approcher les résultats que vous espérez. Il faut aussi le courage de voir ceci en face.

    Couverture de Un grain de sagesse
    page(s) 22
  • Revenir à la simplicité

    Le zen me ramène chaque jour au corps, au silence, à la paix, à une existence plus simple et moins automatique.

    Couverture de Vivre sans pourquoi
    page(s) 14
  • Suivre les mouvements subtils de l'éternel

    La France au dix-septième siècle se couvre de mystiques comme un sous-bois de primevères. Le quiétisme donne d'aussi belles lumières que le jansénisme. C'est une manière pour l'âme de se tenir à distance d'elle-même, indifférente à son salut autant qu'à sa perte, soucieuse uniquement de suivre les mouvements subtils de l'éternel. Coller à Dieu et non à soi – Dieu n'étant que la paix qui descend comme une manne sur ceux qui n'attendent rien, ne veulent rien, n'empoignent rien. Le quiétisme est la nonchalance des anges.

    Couverture de Les ruines du ciel
    page(s) 119
  • Voir les merveilles de la vie

    [L]e pratiquant peut voir les merveilles de la vie dans son corps, son esprit, sa respiration et peut rendre les sensations de paix et de joie stables et fortes.

    Couverture de Transformation et guérison
    page(s) 52
  • L'esprit est la respiration

    L'esprit est la respiration. Il est l'unité du sujet qui observe et illumine et de l'objet qui est observé et illuminé. L'esprit est paix et bonheur. L'esprit est le champ de l'illumination et il contient la force de la concentration.

    Couverture de La respiration essentielle
    page(s) 41
  • Cultiver la guérison dans le présent

    Le passé est révolu, le futur n'existe pas encore. Si nous ne revenons pas à nous-même dans l'instant présent, il nous est impossible d'être en contact avec la vie.

    Étant en contact avec les éléments de régénération, d'apaisement et de guérison qui sont en nous et autour de nous, nous apprenons à les choyer et les protéger, et à les faire croître. Ces éléments propices à la paix nous sont accessibles à tout instant.

    Couverture de La sérénité de l’instant
    page(s) 25