amour

Extraits étiquetés avec : amour

  • Le maître dit « non »… ou vous laisse vous tromper

    [L]es moments où le maître dit « non » à votre façon d'assaillir l'ouverture du monde, de la souiller, sont indispensables. Il n'y a même de véritable maître que celui qui peut vous indiquer là où, sans vous en rendre nécessairement compte, vous êtes en train de vous égarer. Ce « non » est évidemment prononcé à partir d'une connaissance réelle de votre situation – lorsque le maître est d'abord un aîné – et par amour, c'est-à-dire par le souci de voir le disciple advenir à son être propre – lorsqu'il est un ami spirituel.

    Mais souvent, le maître vous laissera faire ce que vous voulez. Il vous laissera vous tromper. Abandonner le chemin. Le renier. Il n'est pas votre père ou votre mère, ni même une nounou. La croissance spirituelle du disciple ne dépend que de lui-même. S'il considère le maître comme un homme intelligent, il recevra les enseignements d'un homme intelligent. Veut-il de l'affection, des informations, ou plonger dans l'immensité du dharma ? Plus sa demande est ambitieuse et profonde, plus il recevra.

    Ultimement, il n'y a pas de maîtres, il n'y a que des disciples qui ont le courage de la devenir, de s'abandonner avec intelligence, de s'engager entièrement de tout leur être.

    Couverture de Pourquoi n’y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître
    page(s) 24
  • En finir avec la mort

    L'amour est une manière violente d'en finir avec la mort et ses raisons.

    Couverture de Noireclaire
    page(s) 72
  • Trois qualités fondamentales : la chaleur humaine naturelle

    La chaleur humaine naturelle est notre capacité partagée d'aimer, d'avoir de la bienveillance, d'avoir un sens de l'humour. C'est aussi notre capacité d'éprouver de la gratitude, de la reconnaissance et de la tendresse. C'est toute la gamme de ce que l'on appelle souvent les qualités du cœur, qualités qui caractérisent l'homme.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 15
  • Amour & solitude

    [A]imer quelqu'un, ce n'est pas lui sacrifier sa solitude mais lui révéler sa propre solitude. Aimer l'autre, c'est aimer la solitude à jamais étrangère, inaccessible, de l'autre.

    Couverture de L'esprit de solitude
    page(s) 49
  • La mémoire de l’amour qui coulerait interminablement en nous

    L'aube n'est pas autre chose que ce qui se prépare, encore pur, à brûler ; l'aube est celle qui dit : « attends encore un peu et je m'enflamme » ; le bourgeon de quelque incendie.

    Mais celle-ci est plutôt ce que le feu ne touche qu'à distance, ce qui est séparé du feu ou par la distance ou par le temps ou par le souvenir, le mélange de l'ardeur et de la distance, la mémoire de l’amour qui coulerait interminablement en nous.

    Couverture de Paysages avec figures absentes
    page(s) 53
  • Universalité de l’amitié

    L’amitié a quelque chose d'universel. Elle consiste à aimer un être humain comme on voudrait pouvoir aimer en particulier chacun de ceux qui composent l'espèce humaine.

    Couverture d'Amitié
    page(s) 39
  • Utiliser les conditions difficiles

    [Au cours d'une expérience d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), n]ous étions censés procéder à certaines pratiques méditatives en alternance avec des instants où nous laissions notre esprit se reposer dans un état ordinaire ou neutre, à raison de trois minutes de méditation suivies de trois minutes de repos. Pendant les phases de méditation, on nous proposait un certain nombre de sons que l'on pourrait qualifier, sans exagérer, de fort déplaisants : une femme qui hurle, par exemple, ou un bébé qui pleure. Entre autres fins, l'expérience devait déterminer quels effets ces sons désagréables avaient sur le cerveau de méditants expérimentés : allaient-ils interrompre le courant de leur attention concentrée ? Certaines zones cérébrales associées à l'irritation ou à la colère seraient-elles activées ? Peut-être cela ne produirait-il aucun effet.

    En fait, l'équipe de chercheurs découvrit que, avec ces sons désagréables, on observait une augmentation de l'activité des zones cérébrales associées à l'amour maternel, à l'empathie et à d'autres états positifs de l'esprit. Le désagrément avait déclenché un profond état de calme, de clarté et de compassion.

    Cette découverte résume parfaitement l'un des principaux bienfaits de la pratique méditative bouddhiste : l'occasion d'utiliser des conditions difficiles – ainsi que les émotions perturbatrices qui les accompagnent généralement – pour libérer le pouvoir et le potentiel de l'esprit humain.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 19
  • Arraché jusqu'à l'éternité

    Quand la douleur et l'épuisement arrivent au point de faire naître dans l'âme le sentiment de la perpétuité, en contemplant cette perpétuité avec acceptation et amour, on est arraché jusqu'à l'éternité.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 30
  • Une nouvelle vie toujours en train de grandir

    Que notre souffrance soit due à un cancer, un divorce, un deuil ou un conflit, « celui qui sait » comprend que c'est uniquement dans le présent que nous pouvons guérir. « Celui qui sait » a le courage de reconnaître comment sont les choses et d'en prendre soin, d'aimer et d'avoir confiance, quoi qu'il advienne. Derrière toute maladie, perte et mort, « celui qui sait » voit la réalité plus large. La sagesse sait que, même si nous avons peut-être le sentiment que notre vie ou celle de quelqu'un d'autre s'achève, une nouvelle vie est toujours en train de grandir en nous et autour de nous.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 22-23
  • L’éternel présent

    L'instant présent est tout ce que nous avons ; il est la porte d'accès au véritable calme, au refuge source de guérison. La seule place où nous pouvons aimer, guérir ou nous éveiller est ici et maintenant, l’éternel présent.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 22
  • La mort, l’amour, la beauté

    La mort, l’amour, la beauté, quand ils surviennent par grâce, par chance, ce n'est jamais dans le temps que cela se passe. Il n'arrive jamais rien dans le temps – que du temps.

    Couverture de L'homme-joie
    page(s) 42
  • Impossible d’obtenir des autres ce qu’on est incapable de se donner soi-même

    Quand on se sent pauvre au fond de soi, l'amour pour l'autre se transforme trop aisément en avidité : une recherche incessante de réassurance, de louanges, et de preuves de sa valeur. La sensation qu'il nous manque quelque chose nous pousse à attendre de l'autre qu'il nous complète. Sauf que les choses ne fonctionnent pas ainsi et qu'on ne peut obtenir des autres ce qu’on est incapable de se donner soi-même.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 27
  • Dignes de recevoir la grâce de l’amour

    À partir du moment où nous avons une vision claire de nous-mêmes et de la vie, nous savons que nous pouvons nous appuyer sur cette vérité. Nous nous rappelons que nous sommes dignes de recevoir la grâce de l’amour.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 21
  • Se reconnaître pleinement vivant et complet

    Je suis convaincue qu'il n'existe qu'une seule forme d'amour : l'amour véritable, qui s'efforce de s'exprimer en nous malgré nos certitudes réductrices, nos distorsions culturelles et toutes ces habitudes fondées sur la peur, le mécontentement de soi et l'isolement que nous avons tendance à développer à mesure que nous avançons dans la vie. Chacun de nous est capable de faire l'expérience de l'amour véritable. À partir du moment où nous l'abordons avec cette ouverture, il devient possible de trouver l'amour dans les moments de rencontre les plus banals : avec le caissier du supermarché, un enfant, un animal domestique, la nature en forêt – et à l'intérieur de nous.

    L'amour véritable apparaît quand on se reconnaît pleinement vivant et complet en dépit de ses blessures, de ses craintes ou de sa solitude. C'est un état dans lequel on s'autorise à être vu en pleine lumière par soi-même et par les autres tout en offrant l'éclat de son propre regard au monde environnant. C'est un amour qui guérit.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 15-16
  • La capacité d’aimer quoiqu’il arrive

    D'un côté, il y avait cette vision conventionnelle que j'avais toujours eue de moi-même : une personne qui ne pouvait avoir de l'amour dans sa vie que si quelqu'un d'autre lui en donnait, un peu comme si l'amour était un colis aux mains d'un livreur tout-puissant qui, s'il changeait d'avis et rebroussait chemin devant ma porte, me laisserait totalement démunie, irrémédiablement incomplète, et privée de cet amour tant désiré.

    De l'autre côté, se trouvait le reflet de celle que je soupçonnais d'être vraiment moi : une personne possédant au fond d'elle-même la capacité d’aimer quoiqu’il arrive et quel que soit celle ou celui qui se trouve devant elle ; une personne en mesure d'accéder à l'amour mis en lumière ou à l'épreuve par l'autre, mais ne pouvant en aucun cas être dotée ou privée de cette faculté par quiconque. J'ai emprunté le second chemin. […]

    Je considère cet amour vrai comme la plus fondamentale de toutes nos facultés innées, un pouvoir indestructible, quelles que soient les épreuves qui nous attendent ou celles que nous nous avons traversées. Elle peut être enfouie, obscurcie, difficile à atteindre, ou sembler peu digne de foi, mais elle est toujours présente.

    Couverture de Comment s’ouvrir à l’amour véritable
    page(s) 14-15
  • Personne ne peut nous sauver !

    [N]ous rêvons d'un amour idyllique et dans le même temps, comme tant d'ouvrages, de romans et de films le décrivent, la quête d'amour est devenue pour nous une sorte de chasse visant à enrichir et à solidifier notre moi. Dans la logique du terrier, l'amour vise à me permettre d'accomplir mon potentiel. D'exercer mon droit au bonheur et au plaisir. Il existe pour ce faire des techniques de gestion des affects plus ou moins efficaces.

    Proust ne rêve pas. Il montre les choses telles qu'elles sont désormais pour nous. Il ajoute que l'illusion amoureuse tient aussi au fait que j'attends d'autrui un salut qui ne pourrait venir que de moi-même. Personne ne peut nous sauver !

    Couverture de La tendresse du monde
    page(s) 29-30
  • Un tout autre Amour

    C'est […] par l'apaisement du mental et le passage au-delà de toutes pulsions, émotions, paroles, pensées, c'est par le silence du corps, du cœur et de l'esprit qu'on entre dans une nouvelle vie, une nouvelle conscience et un tout autre Amour.

    Couverture de La sagesse qui guérit
    page(s) 63
  • Dégagé de toute peur

    [P]eut-on rejeter toute autorité ? Si on le peut, c'est que l'on n'a plus peur. Et alors qu'arrive-t-il ? Lorsqu'on rejette une erreur dont on a porté le fardeau pendant des générations, que se passe-t-il ?… N'est-on pas animé d'un surcroît d'énergie ? On se sent davantage capable d'agir, on a plus d'élan, plus d'intensité, plus de vitalité. […]

    Étant libre, on agit à partir de ce centre, on est donc sans peur. Un esprit dégagé de toute peur est capable de beaucoup aimer, et l'amour peut agir à son gré.

    Couverture de Se libérer du connu
    page(s) 27
  • Retour à l’océan

    Je me voyais comme une goutte d'eau un instant détachée de la vague par la force des éléments et qui ne veut pas retourner à l'océan. Comme si j'avais décidé de lutter de toutes mes forces contre ce mélange de mon être individuel à l'être universel, contre ce retour à l'unité de base. Comme si je jouissais à ce point de ma sensation d'individualité que j'étais maintenant prêt à payer de tout le désespoir du monde la capacité de demeurer un individu.

    Mais, dites-moi, quel peut bien être le destin de la goutte d'eau sinon celui de retourner à l'océan qui est sa source ? De la même façon, quel peut bien être notre incontournable destin ? Ne consiste-t-il pas à retourner à l'amour, notre source et notre essence ?

    Couverture de La guérison du cœur
    page(s) 240-241
  • Une façon d'être contagieuse

    Être connecté à son véritable soi est une façon d'être contagieuse. Une personne éveillée, aimante, crée un champ de conscience dans lequel les autres se sentent en sécurité et deviennent plus aimants. Une personne apeurée ou en colère crée aussi un champ, mais qui engendre division et peur.

    Couverture de Plénitude, empathie & résilience
    page(s) 24