mal-être

Extraits étiquetés avec : mal-être

  • Nous pouvons choisir

    En tant qu'être humains, nous avons la possibilité de nous débarrasser des vieilles habitudes, de nous intéresser les uns aux autres et de nous aimer les uns les autres. Nous avons la capacité de nous éveiller et de vivre en pleine conscience mais, vous l'avez peut-être remarqué, nous sommes aussi fortement enclins à rester endormis. C'est comme si nous étions toujours à un carrefour, occupés à décider quel chemin prendre. À chaque instant, nous pouvons choisir d'aller vers plus de clarté et de bonheur, ou vers la confusion et la souffrance.

    Couverture de Vivez sans entrave
    page(s) 9
  • Deux expériences conjointes

    Le mandala repose sur deux expériences conjointes.

    D'une part, nous apprenons à ne rien rejeter de ce qui est et à nous ouvrir aussi bien à la lumière qu'à l'ombre. Nous apprenons à les tisser ensemble, à ne pas les tenir séparées. Nous apprenons à faire que la douleur, au lieu de nous broyer, devienne chant.

    D'autre part, nous faisons de cette unité gagnée un cœur ouvert et vibrant.

    Couverture de Petite philosophie des mandalas
    page(s) 16
  • Unifier

    Lorsque nous dessinons ou contemplons un mandala, nous apprenons à unifier ensemble ce qui nous fait mal et ce qui nous éblouit, ce qui nous émerveille mais aussi ce qui nous fait peur.

    Couverture de Petite philosophie des mandalas
    page(s) 15
  • Souffrance, maladie, épreuve

    La souffrance est un état humain, un état intérieur, un état de l'âme (si tant est que ce terme ait encore quelque valeur dans un monde chimique, neurologique et technologique) et la réduire à une maladie revient encore une fois à court-circuiter l'épreuve, c'est-à-dire les chances de découverte, d'exploration et de questionnement.

    Abordée de façon initiatique (initier veut dire « commencer » : c'est un départ, un voyage qui ne finit pas), une difficulté est susceptible de provoquer un éveil, une prise de conscience et un changement important ou radical dans son existence. L'épreuve n'a pas pour sens la souffrance (ça, c'est le dolorisme, le masochisme sur quoi s'établit le pouvoir des religions et avec quoi jouent toutes les manipulations mentales), mais elle fait toucher en soi à des dimensions insoupçonnées, elle permet d'acquérir ou de développer des qualités et des vertus telles que le courage, la patience, la force, l'endurance, la bienveillance  et l'humilité…

    Couverture de L'esprit de solitude
    page(s) 28
  • Devenir ami avec les émotions perturbatrices

    Du point de vue bouddhiste, vieux de deux mille cinq cents ans, tous les chapitres de l'histoire de l'homme auraient pu s'intituler : « L'age de l'anxiété ». L'anxiété actuelle fait partie de la condition humaine depuis des siècles. Ce malaise fondamental et les émotions perturbatrices qui en découlent provoquent généralement deux réactions opposées : soit on essaie de les fuir, soit on y succombe. Mais, l'une comme l'autre, ces deux alternatives créent souvent davantage de complications et de problèmes.

    Le bouddhisme propose une troisième option : regarder directement les émotions perturbatrices afin d'y découvrir des tremplins pour la liberté. Au lieu de les repousser ou de s'y soumettre, on peut devenir ami avec les problèmes et travailler dessus jusqu'à vivre une expérience authentique et durable de la sagesse, de la confiance, de la clarté et de la joie inhérentes à la nature humaine.

    Couverture de Bonheur de la sagesse
    page(s) 12
  • La félicité au-delà de la consolation et de la douleur

    [I]l ne faut jamais chercher une consolation à la douleur. Car la félicité est au-delà du domaine de la consolation et de la douleur. Elle est perçue avec un autre sens, comme la perception des objets au bout d'un bâton ou d'un instrument est autre que le toucher proprement dit. Cet autre sens se forme par le déplacement de l'attention au moyen d'un apprentissage où l'âme tout entière et le corps participent.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 33
  • Arraché jusqu'à l'éternité

    Quand la douleur et l'épuisement arrivent au point de faire naître dans l'âme le sentiment de la perpétuité, en contemplant cette perpétuité avec acceptation et amour, on est arraché jusqu'à l'éternité.

    Couverture de La pesanteur et la grâce
    page(s) 30
  • Au moment de perdre pied

    Rappelle-toi, au moment de perdre pied
    puise dans cette brume avec tes mains affaiblies,
    recueille ce peu de paille pour litière à la souffrance,
    là, au creux de ta main tachée :

    cela pourrait briller dans la main
    comme l'eau du temps.

    Couverture d'À la lumière d'hiver
    page(s) 724 (Pléïade : « Le mot joie », Pensées sous les nuages, 1983)
  • L’enfer de la comparaison

    En nous comparant sans cesse à un idéal impossible, un idéal selon lequel nous « devrions » ressentir et agir de telle et telle façon quand nous sommes face aux difficultés, nous ne faisons qu'ajouter à notre souffrance.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 24
  • Quand nous cessons de lutter

    Le chagrin, la perte et la souffrance, même la dépression et la crise spirituelle – les sombres nuits de l'âme –, ne font qu'empirer si nous essayons de les ignorer, de les nier ou de les éviter. Le parcours de guérison commence lorsque nous y faisons face et que nous apprenons comment travailler avec ces sentiments et ces sensations. C'est souvent quand nous cessons de lutter contre nos difficultés et trouvons la force d'affronter nos démons, que nous nous découvrons plus forts, plus humbles et plus posés. Survivre à nos difficultés, c'est s'initier à la fraternité de la sagesse.

    La vraie tragédie, c'est lorsque, refusant de reconnaître et de respecter notre propre souffrance, nous la communiquons aux autres.

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 19-20
  • Nous tourner vers ce qui en nous est blessé

    Les moments difficiles ne sont pas seulement dus à des événements extérieurs, c'est souvent notre propre état d'esprit qui nous cause le plus de souffrance. […]

    Souvent, notre stratégie initiale consiste simplement à fuir. Mais, hélas, nos problèmes nous suivent. De manière paradoxale, l'une des meilleures façons de guérir de trahisons affectives et d'abus, de préjudices, de maladies et de traumatismes, c'est de nous tourner vers ce qui en nous est blessé. […]

    Il importe de nous souvenir que le parcours menant à la guérison ne consiste pas toujours – du moins pas seulement – à surmonter les difficultés dont nous faisons l'expérience ou à bien nous en remettre.Il exige parfois que nous apprenions à accepter les choses telles qu'elles sont[.]

    Couverture de Une lueur dans l’obscurité
    page(s) 15-16
  • L’instabilité de notre condition nous met sur le chemin de śūnyatā

    S'éveiller à l'instabilité de notre condition, cette Première Noble Vérité, est en soi un premier geste de réduction qui nous met sur le chemin de śūnyatā. J'utilise à dessein le terme de « réduction » dans son sens phénoménologique. En tant que changement de conscience de type réflexif, il représente l'une des deux possibilités majeures destinées à interrompre l'attitude naturelle, l'autre consistant en une suspension délibérée, à titre de préparation à une analyse ultérieure et à l'intuition (intuition eidétique/réduction transcendantale) :

    [D]ans sa fonction méthodique […], l'angoisse réductive n'est absolument pas différente de la réduction transcendantale en mode husserlien, même si elle se déploie dans une dimension tout à fait nouvelle : non plus celle de la réflexion, de l'idéation, de l'abstraction et de l'intuition, mais celle de la Stimmung, de la tonalité affective comme être primordialement accordé et ouvert au monde, de la Befindlichkeit, du sentiment de la situation comme révélation première du « là » et de la déréliction (Geworfenheit).

     

    Couverture de Le cercle créateur
    page(s) 386
  • C’est la perception qui est la cause de la souffrance

    C’est la perception qui est la cause de la souffrance : nous souffrons de l'interprétation, de l'évaluation des choses, jamais des choses elles-mêmes. Toute souffrance morale est notre incapacité d'expérimenter les choses comme elles sont, comme elles viennent à nous.

    Couverture de Derniers fragments d’un long voyage
    page(s) 15-16
  • Un instrument de la joie

    Nous ne faisons que nous rendre compte que la souffrance est un instrument de la joie.

    Couverture de La guérison du cœur
    page(s) 278
  • Le mal-être résulte des pensées

    Dans la vie, les souffrances les plus profondes sont généralement moins le résultat des événements qu'une conséquence de tout ce que vous vous dites sur eux.

    Couverture de Plénitude, empathie & résilience
    page(s) 29
  • Changer de niveau

    Guérir en profondeur consiste à apprendre à se libérer de cette composante : la souffrance émotionnelle générée par vos propres pensées. […]

    [V]ous allez devoir changer de niveau et passer de la pensée à la conscience de la pensée.

    Couverture de Plénitude, empathie & résilience
    page(s) 17
  • L'ego cause de la souffrance

    Si la médecine moderne sauve souvent des vies, elle ne traite pas la véritable origine de la souffrance. À plus d'un titre, la psychologie moderne non plus. En effet, celle-ci part du principe que le soi distinct, l'ego, avec toutes ses peurs et tous ses espoirs, est celui que vous êtes vraiment. […]

    Votre souffrance profonde vient moins de l'état de votre corps que de ce que votre ego vous en dit. Il en va de même pour les problèmes relationnels : c'est généralement plus ce que vous vous dites sur le comportement d'une personne qui suscite votre mécontentement que ce qu'elle fait vraiment.

    Couverture de Plénitude, empathie & résilience
    page(s) 15
  • Les quatre rappels

    Dans la pratique des slogans et dans la vie quotidienne, il y a quatre choses qu'il ne faut jamais perdre de vue : (1) le caractère précieux de la vie humaine et surtout le bonheur de vivre dans un milieu où il est possible d'entendre les enseignements du bouddhadharma ; (2) la réalité de la mort, qui arrive brusquement, sans prévenir ; (3) la prison du karma, car tous nos actes, qu'ils soient vertueux ou non, contribuent à nous emprisonner dans l'enchaînement des causes et des effets ; et (4) l'intensité de la souffrance et le fait qu'elle est inévitable, aussi bien pour nous que pour tous les autres êtres. Cela s'appelle « adopter l'attitude des quatre rappels ».

    Couverture de L´entraînement de l'esprit
    page(s) 33
  • Le mal-être source de sagesse

    En général, quand quelque chose dans la vie nous fait mal, nous ne le voyons pas comme notre voie ou la source de notre sagesse. En fait, nous croyons être sur la voie pour nous débarrasser de ce sentiment pénible. [...] Quand on en est à vouloir se débarrasser de ce sentiment, c'est qu'on cultive ingénument une agressivité subtile envers soi-même.

    Il est pourtant indéniable que toute personne qui a utilisé les moments, les jours et les années de sa vie pour devenir plus sage, plus douce et plus à l'aise dans ce monde n'a pu l’apprendre que par ce qui s'est passé ici et maintenant.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 194 (22 - La voie est le but)
  • Utiliser le poison comme remède

    Plutôt que de battre notre coulpe, nous pouvons nous servir de notre propre tendance à rester coincés comme d'un tremplin pour comprendre à quoi se heurtent les êtres partout dans le monde. Inspirez pour nous tous et expirez pour nous tous. Servez-vous de ce qui semble être un poison comme d'un remède. Nous pouvons nous servir de notre souffrance personnelle comme d'une voie de compassion envers tous les êtres.

    Couverture de Quand tout s’effondre
    page(s) 135 (15 - Aller à contre-courant)